L’autonomie en tant que forme d’autodétermination mise en exergue à l’ONU

Le principe d’autodétermination devrait être relu sous une nouvelle perspective qui tient compte des mutations que le monde a connues, ont estimé plusieurs pétitionnaires devant la 4ème Commission de l’ONU, soulignant que l’autonomie pour le Sahara représente bel et bien une forme d’autodétermination.

L’initiative marocaine pour l’autonomie du Sahara est « une forme d’autodétermination adaptée à la réalité internationale », a d’emblée estimé le professeur Abdoulatif Aidara, membre de l’Observatoire des menaces terroristes, des radicalismes, des risques criminels et cindyniques, basé à Dakar.

C’est une initiative qui “institutionnalise le droit des Marocains du Sahara à s’auto-gérer démocratiquement”, et qui a déjà favorisé le retour dans leurs foyers de plusieurs sahraouis qui ont été séquestrés dans les camps de Tindouf, a souligné l’universitaire.

Revenant sur des exemples malheureux d’une soi-disant autodétermination en Afrique, M. Aidara a rappelé que “la dernière auto-détermination en date est loin d’être un exemple de réussite”, allusion faite au Soudan du sud, qui est en proie à la guerre civile et au spectre de la faillite.

L’Afrique, a-t-il relevé, “n’est plus en mesure de supporter encore plus d’autodéterminations accompagnées toujours d’encore plus d’insécurité et de guerres”.

De son côté, Rafael Martinez Campillo a souligné la prééminence de l’autonomie et l’engagement du peuple et des institutions du Maroc en faveur de cette solution “politique, intelligente, fiable et adaptée à la réalité”.

L’autonomie, a fait remarquer cet expert international, vise, outre le développement socio-économique et l’élargissement du champ des libertés, à garantir davantage de promotion de la diversité et de la richesse culturelles du Royaume, tout en assurant une marche déterminée et irréversible vers plus de démocratisation, de liberté et du principe de l’Etat de droit.

L’autonomie est, en plus, la “seule solution capable de mettre fin aux souffrances de Sahraouis”, a, pour sa part, affirmé Ava-Marie Marino, du City College of New York.

“Le polisario, a-t-elle noté, laisse entendre d’une manière qui ne souffre pas l’équivoque que cette solution ne sert pas ses intérêts, ce qui démontre que ce groupe ne cherche, en fait, qu’à servir ses propres desseins égoïstes et non les intérêts des Sahraouis”.

La réunion de la 4ème Commission de l’ONU a vu la participation de dizaines de diplomates, de juristes, d’experts internationaux et de défenseurs des droits de l’homme.

 

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