Le Capital investissement : un maillon toujours fort

L’Association Marocaine du Capital Investissement (AMIC) a tenu, ce mercredi 05 février 2020 à Casablanca, la 9ème édition de la Conférence annuelle du Capital Investissement (CACI) qui coïncide avec les 20 ans de l’association.

Le Capital Investissement en Afrique, l’arbitrage et les opérations du Private Equity et la transmission d’entreprises constituent les thématiques phares abordées lors de cet événement, face à une vingtaine de professionnels du secteur.

Pour rappel, l’Association Marocaine des Investisseurs en Capital regroupe la majorité des structures de Capital Investissement qui opèrent au Maroc. Actionnaires professionnels, les 25 membres actifs de l’association accompagnent et financent la croissance de plus de 180 entreprises marocaines. L’AMIC compte également 23 membres associés qui exercent une activité en relation étroite avec les sociétés de gestion.

Le Secrétaire Général du Ministre des Finances, de l’Economie et de la Réforme de l’Administration, Zouheir Chorfi et le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental, Ahmed Reda Chami ont été les invités d’honneur.

S’exprimant à l’ouverture de cette manifestation, le S.G du ministère des Finances a mis l’accent sur l’importance du capital investissement dans le développement du Maroc, il a indiqué que : « La conférence annuelle de l’AMIC est devenue un RDV incontournable. Il constitue d’ailleurs, l’un des leviers pour le financement de l’économie nationale. Je pense que cette conférence intervient à un moment très particulier, où depuis 10 jours, le financement de l’entrepreneuriat et de l’économie nationale en général était au centre des activités royales. »

« Certes, le capital investissement constitue une source de financement, mais je vois qu’il faut agir sur la totalité de l’arc en ciel. La question du financement de l’économie, en général, et des investissements, en particulier, a toujours été au centre des priorités de l’action gouvernementale. A cet égard, je rappelle l’effort mené au cours des dernières années, en matière d’amélioration du climat des affaires, de la poursuite des réformes des secteurs financés, notamment du marché des capitaux, ainsi que du renforcement et de diversification des programmes d’appui au financement de l’entrepreneuriat », ajoute-t-il.

En relation avec cette conférence, Zouhair Chorfi a souligné que l’industrie du Capital Investissement joue un rôle très important dans la croissance et le développement des entreprises, par son accord en termes de renforcement de leurs fonds propres et leurs assises financières, et également en matière d’accompagnement et d’amélioration de la gouvernance.

Il a rappelé également l’intérêt que porte l’Etat à cette industrie, avec la refonte de la loi 41-05 qui a élargi l’activité du capital Investissement à l’ensemble des segments de l’entreprise.

De son côté, le Président du CESE a discouru sur le choc entrepreneurial et la mission des investissements en capital dans l’amélioration de la situation des entreprises au Maroc, en soulignant la croissance économique qui ne cesse de diminuer depuis 2012, à cause de la faible pluviométrie qui a impacté notamment l’agriculture, ce qui rend nécessaire d’attirer plus de flux des IDE dans ce domaine, qui constituent résolument, un facteur très puissant dans le développement du Royaume.

Dans ce sens, Ahmed Reda Chami a recommandé l’ « accumulation du capital », du « travail » et de la « productivité de ces facteurs » pour atteindre au moins 6% de croissance. Cette productivité pourrait être établie, selon lui, grâce à ce qu’on appelle « la transformation structurelle ». Ainsi, l’instauration d’un « cadre légal de l’entrepreneuriat » serait un plus. Certes, ce domaine constitue un maillon primordial dans la lutte contre le chômage. Mais, il comporte des risques.

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