Le décès d’un officier souffrant : clarifications et démentis de la DGSN

Le site d’informations marocain « العمق المغربي » a publié un article intitulé « Mort d’un policier à Casablanca pendant qu’il accomplissait son travail… et une source sécuritaire : nous subissons une grande pression », dans lequel il a annoncé la mort d’un officier de paix exerçant dans la préfecture de police de Casablanca suite à une crise sanitaire urgente, avec la publication d’un commentaire attribué à une source sécuritaire qui dit que « les membres du personnel de la DGSN subissent de fortes pressions quotidiennes pendant leur travail, ce qui leur fait subir des crise sanitaires de temps à autre ».

Afin de corriger le contenu de l’article publié à partir de données inexactes et susceptibles de semer la confusion parmi les lecteurs et l’opinion publique nationale, la DGSN a tenu à fournir au site en question un certain nombre de clarifications.

D’une part, la DGSN déplore la perte de son officier de paix, décédé le vendredi 18 janvier 2019, et reconnu pendant sa vie pour son grand professionnalisme et son dévouement, et prie Dieu d’inspirer sa famille de la patience et du réconfort.

D’autre part, en ce qui concerne les circonstances de son décès, les procès et les dossiers médicaux indiquent que la mort résulte de la souffrance du défunt de deux maladies chroniques, l’asthme et le diabète.

→Lire aussi : DGSN: la promulgation du nouveau statut des fonctionnaires de la police prévu en 2019

Ensuite, le commentaire attribué à une source sécuritaire, dans lequel il parle de ce qu’il considérait comme « pression sur le personnel de la DGSN », cette question doit être examinée et clarifiée pour ne pas ouvrir la porte à des interprétations inexactes.

La nature de la fonction policière implique des difficultés et des défis considérables liés aux risques de la lutte contre la criminalité. Ceci dit, le maintien de l’ordre public est une mission qui requiert l’abnégation et le sacrifice au service de la sécurité des citoyens au sens large du terme.

Conscients de ces défis, qui sont au cœur du devoir professionnel, les services de la DGSN ont pris soin de développer le système des services de santé et de protection sociale mis à la disposition des éléments de la police et de leurs familles, pour leur permettre de s’acquitter convenablement de leurs obligations professionnelles.

La DGSN décide à cet effet de rappeler que le décès du défunt, était dû à une crise sanitaire sans rapport avec le système du travail, tout en réaffirmant son engagement continu à soutenir les services de santé de tous les éléments de la sûreté nationale.

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