Le Discours de SM le Roi a été « ferme » et « puissant »

Le Discours de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple a été « ferme » et « puissant« , affirme le géopolitologue français Aymeric Chauprade.

Ce discours a été « puissant et ferme jusque dans ses avertissements polis », relève l’auteur de « Géopolitique d’un Roi: Essai sur un Maroc moderne et multipolaire« .

Selon l’expert français, le discours royal s’inscrit dans « un contexte pré-électoral particulièrement important pour le Maroc« , notant que le Souverain a souligné à cette occasion «la vigueur de la démocratie marocaine, désormais bien enracinée dans la société».

En tant que Souverain qui a « consolidé la démocratie au Maroc« , SM le Roi a parlé de « maturité du système politique marocain« , souligne l’ancien député européen pour qui « cette belle symbiose politique s’exprime en ce que la monarchie garantit la légitimité et la stabilité politiques, et que la démocratie permet à la société marocaine de respirer« .

→ Lire aussi : Discours Royal du 20 août : Un véritable plaidoyer pour les valeurs de patriotisme

« Cette complémentarité Monarchie/démocratie est d’autant plus un atout face à l’adversité, aux crises et menaces, comme l’a si bien souligné le Souverain« , affirme M. Chauprade.

Alors que « face aux fractures géopolitiques, financières, sanitaires croissantes, certaines nations comme le Maroc par exemple, renforcent leur cohésion pour se préparer à mieux affronter les épreuves à venir, d’autres nations en Europe se fissurent de l’intérieur…« , observe le géopolitologue français, ajoutant que « c’est parce que certains pays, notamment européens, sont en train de perdre à la fois cohésion politique et sociétale, légitimité de la parole publique, autorité des institutions, qu’ils s’en prennent au Maroc« .

C’est ainsi que SM le Roi «n’a pu que constater que le Maroc a été ces derniers temps particulièrement ciblé par des pays et des organisations hostiles», souligne le géopolitologue pour qui il n’est « point besoin de nommer les pays pour lire entre les lignes« .

Selon lui, « une idée fondamentale pourrait résumer ce discours puissant et ferme jusque dans ses avertissements polis : quand on perd sa cohésion politique (…) et l’autorité de ses institutions politiques, on est mal placé pour venir chercher querelle à une nation comme le Maroc, puissamment unie derrière son Roi et sa démocratie« .

( Avec MAP )

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page