Le leadership Royal au service du continent

Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine, concrétisation de la volonté de Sa Majesté le roi Mohammed VI de ramener son pays au cœur des instances gouvernantes du continent, est incontestablement l’un des événements les plus marquants de cette dernière décennie. Car si ce come-back est salué et soutenu par la grande majorité des pays africains, il redéfinit surtout la configuration politique du continent qui se voit renforcé d’une impulsion dont il avait grand besoin.

Approuvée le 30 janvier 2017, à l’occasion du 28ème Sommet de l’Union Africaine d’Addis Abeba, en Ethiopie, la réintégration du Maroc au sein de l’organisation africaine a soufflé un vent de renouveau sur le continent.

Un an après son retour officiel, le Maroc a très vite rejoint le rang des pays-locomotives du continent. D’ailleurs, il est de notoriété publique que le Royaume chérifien a gardé intact son enracinement dans le continent africain malgré son retrait de l’OUA par feu Sa Majesté le Roi Hassan II, après l’admission de la RASD au sein de l’organisation.

Déjà, dès son accession au Trône en 1999, le Roi Mohammed VI a inscrit à l’ordre des priorités de sa gouvernance la coopération Sud-Sud. 19 ans plus tard, le Maroc a pris toute son importance continentale dans de nombreux domaines, et ce, au prix de ballets diplomatiques, à travers des rencontres bilatérales et multilatérales, mais également des accords signés avec plusieurs pays d’Afrique, avec pour maître d’oeuvre, Sa Majesté le Roi Mohammed VI en personne, au cours de nombreuses visites royales, tant au Sud, à l’Est, qu’à l’Ouest du continent.

« Cela fait longtemps que nos amis nous demandent de revenir parmi eux, pour que le Maroc retrouve sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle. Ce moment est donc arrivé », déclarait le Souverain en 2016, après l’annonce du retour du Maroc à l’UA. Aujourd’hui, deux ans plus tard, le Royaume est l’un des pays clés de l’Union Africaine et au-delà, de tout le continent.

Renforcement de l’union africaine

En réintégrant l’Union Africaine, le Maroc a apporté à l’organisation panafricaine tout son poids et son influence régionale, continentale et internationale. L’institution qui peine, aujourd’hui encore, à assurer son autonomie financière pour se libérer de sa dépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds internationaux a tout à gagner en bénéficiant du franc soutien de cette puissance économique africaine, d’autant plus que le Royaume a démontré, à maintes reprises, son intérêt pour les problématiques du continent, auxquelles il propose de trouver des solutions africaines.

Déjà très présent en Afrique, tant au niveau économique que sécuritaire, notamment à travers les opérations de maintien de la paix, le Maroc s’impose naturellement comme un acteur influent sur le continent, et dans le monde.

→Lire aussi: La vision royale pour le développement authentique de l’Afrique

En effet, de par sa position géographique, qui fait de lui un carrefour entre l’Afrique et l’Europe, et par sa stratégie diplomatique, le Maroc a su tisser des relations privilégiées des deux côtés de la Méditerranée qui en font un expert africain des relations internationales. « Le Maroc est un arbre dont les racines plongent en Afrique et qui respire par ses feuilles en Europe ». Cette citation de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, trouve tout son sens dans le positionnement actuel du Royaume qui fait de lui un acteur incontournable dans les relations entre l’Afrique et l’Europe.

Sur le continent, le Maroc compte 29 ambassades, soit un tiers du réseau diplomatique à travers le monde, et en accueille 32 sur son sol. Ce sont là autant d’atouts qui auront assurément un impact positif sur le développement futur de l’Union africaine avec la participation active du Royaume chérifien.

Premier investisseur africain en Afrique

Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc s’est positionné comme un acteur économique de premier plan sur le continent africain. Suivant sa vision, les banques, les assurances et autres institutions financières marocaines se sont résolument orientées vers l’Afrique.

Ainsi, en 2016, ce sont plus de 4 milliards de dollars d’investissement qui ont été injectés dans l’économie africaine, selon le rapport « Perspectives économiques en Afrique», produit conjointement, en 2017, par la Banque Africaine de Développement (BAD), le Centre de développement de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Cette campagne africaine des investissements directs à l’étranger (IDE) marocains, a eu pour conséquence de classer le Royaume en tête des investisseurs intra-africains, et à la cinquième place des investisseurs mondiaux en Afrique.

Depuis 2008, les investissements marocains en Afrique représentent, en moyenne, près de 90% du total des flux des IDE du Royaume vers le continent. L’Afrique de l’Ouest arrive en tête des pays destinataires avec une moyenne de 64,7% sur les cinq dernières années, contre 25,3% pour les pays de l’Afrique Centrale et 10% pour ceux de l’Afrique de l’Est. Cet investissement marocain est essentiellement concentré dans le secteur bancaire, la télécommunication, les assurances, les industries, l’immobilier, etc.

S’exprimant à l’ouverture de la journée de l’Afrique, tenue à Rabat en 2017, Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a défini la vision royale pour l’Afrique comme étant celle d’une coopération Sud-Sud avec les autres pays du continent ayant pour objectif de créer, dans un partenariat gagnant-gagnant, un développement profitable à tous les Africains. « Le Maroc ne cherche pas le marché, ni le profit, mais le co-développement et une solidarité active», a-t-il déclaré, rappelant par ailleurs que 1000 entreprises marocaines ont investi plus de 2,2 milliards de dollars, principalement en Afrique subsaharienne.

A cela s’ajoutent des projets de grande envergure initiés par le Roi tels que le réaménagement de la baie de Cocody, à Abidjan en Côte d’Ivoire, porté par une coopération entre des entreprises publiques marocaines et ivoiriennes, avec la participation active du secteur privé, ou encore le projet du Gazoduc africain atlantique, avec le président du Nigeria Muhammadu Buhari, qui devrait permettre l’acheminement du gaz des pays producteurs vers l’Europe et engendrer des effets bénéfiques sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.

Leader des grandes problématiques du continent

De par ses engagements vis-à-vis des grandes problématiques communes à tout le continent, le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a hissé le Royaume au rang des pays-clés oeuvrant pour l’autonomie de l’Afrique.

Sur la question de l’immigration clandestine qui demeure, à ce jour, un enjeu crucial, l’Observatoire africain des migrations proposé par le Souverain tranche avec la quasi-inaction observée par les dirigeants du continent depuis l’amplification du phénomène qui a causé plus de 6.000 morts en 2017.

L’Observatoire qui sera basé à Rabat aura la tâche de collecter et d’échanger des informations, en coordination avec les pays africains. En outre, dans le domaine de la formation des jeunes, le Maroc accueille, chaque année, dans ses établissements d’enseignement supérieur, des milliers d’étudiants issus de 44 pays d’Afrique subsaharienne.

Sur les 18.000 étudiants présents dans les universités et grandes écoles marocaines, dont 10.000 inscrits dans le public, 8.000 bénéficient de bourses d’études offertes par le Royaume dans le cadre de programmes de coopération ou de formation. De plus, sur les questions sécuritaires et la lutte contre le terrorisme en Afrique, ou encore celles de l’environnement, le Maroc demeure une référence dont l’expertise bénéficie à tout le continent.

Depuis l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et suivant sa vision panafricaine, plus de 1.000 accords et de conventions de coopération ont été signés entre le Maroc et les autres pays d’Afrique, dans l’optique de consolider l’ancrage africain du Royaume et impacter considérablement la vie des citoyens.

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