Le Maroc a adopté une politique proactive en matière de gestion de l’eau

Le Maroc a adopté une politique proactive en matière de gestion de l’eau ce qui lui a permis de disposer de 140 barrages avec une retenue d’eau de 18 milliards de mètres cubes, a indiqué, jeudi à Rabat, Aziz Bentaleb, chercheur au Centre d’études historiques et environnementales de l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM).

Lors d’une rencontre scientifique organisée par le Centre sous le thème  » Ressources environnementales au Maroc : Fragilité et stratégies de préservation et de réhabilitation « , le chercheur a mis en avant l’adoption par le Maroc de plusieurs plans environnementaux tels que Maroc Vert et le Plan d’Investissement Vert, ainsi que la mise en place d’institutions consacrées à l’environnement, à l’instar du Conseil supérieur de l’Eau et du Climat et du Conseil Social et Environnemental.

Il a indiqué que les ressources environnementales au Maroc souffrent de plusieurs problèmes, y compris les activités humaines et la pollution industrielle, notamment la pollution résultant des déchets solides et des liquides ménagers.

Au Maroc, les émissions de dioxyde de carbone s’élèvent à 0,6 %, à 2 tonnes par an, contre environ 4 % en Afrique et 20 tonnes par an aux États-Unis, a relevé le chercheur.

>>Lire aussi :La riche expérience du Maroc en matière de gestion durable des écosystèmes forestiers exposée au siège de l’ONU à New York

M. Bentaleb a noté que le changement climatique a conduit à une pression sur les ressources environnementales, ce qui requiert l’adoption d’une batterie de mesures d’urgence, notamment la révision de la politique de gestion des ressources en eau portant sur une exploitation rationnelle et intégrée de cette ressource, ainsi que l’évaluation de la politique actuelle en matière de gestion de l’eau.

Pour sa part, Al-Hussein Boudlib, chercheur au Centre d’études historiques et environnementales de l’IRCAM, s’est concentré lors de cette rencontre scientifique, qui a été marquée par la participation de plusieurs chercheurs et professeurs spécialisés, sur le rôle de la végétation et des forêts ainsi que leur importance pour l’environnement.

Il a fait savoir que la superficie forestière représentait seulement 12% du territoire national et restait inférieure au taux de 15 à 20 % reconnu au niveau international. Le chercheur a mis en exergue à cet égard la politique des réserves et des parcs tels que les parcs nationaux d’Al Hoceima, d’Ifrane et de Souss, qui ambitionnent de réduire la détérioration de la biodiversité.

Selon le chercheur, la forêt marocaine couvre 30 % des besoins nationaux en bois utilisé pour les industries.

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