Le Maroc a réussi à parachever le processus électoral dans une conjoncture pleine de défis

Le Maroc a réussi, avec la tenue des élections de la Chambre des conseillers le 5 octobre, à parachever le processus électoral dans une conjoncture marquée par des défis de taille sur les plans régional et international, a souligné le professeur de droit constitutionnel à la faculté de droit de Salé, Mustapha Manar.

Dans un contexte international particulier, le Royaume a montré au monde entier qu’il ne cesse de progresser sur la voie de la consolidation de l’État de droit sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a déclaré à la MAP M. Manar, également vice-doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Salé.

Le plus important à cet égard, a-t-il dit, c’est de répondre aux attentes du citoyen marocain vis-à-vis de ce gouvernement et des conseils élus en termes de développement économique et social, de prospérité dans les divers domaines en rapport avec le vécu quotidien, tout en soulignant la nécessité de s’aligner sur les grandes ambitions stratégiques que le Souverain appelle de ses vœux pour soutenir le décollage économique du Royaume.

L’universitaire s’est, d’ailleurs, félicité des conditions dans lesquelles se sont déroulées les échéances électorales malgré les contraintes de la pandémie, faisant savoir que le Maroc a su faire de ce grand rendez-vous un succès de premier ordre de l’aveu même des observateurs nationaux et internationaux.

Le chercheur a relevé que l’ultime étape que représente l’élection des membres de la Chambre des conseillers, conformément à l’article 2 de la Constitution, illustre le bicaméralisme du système parlementaire marocain, incarnation de l’équilibre entre les élections directes au suffrage universel de la chambre des représentants, et le suffrage indirect qui confère aux grands électeurs la compétence pour choisir les membres de la Chambre haute du parlement dont le rôle se concentre sur les domaines économiques et sociaux.

Dans le droit fil de ces idées, M. Manar a mis l’accent sur le rôle primordial joué par la Chambre des conseillers sur le registre de la consolidation de la démocratie représentative, car le Parlement avec ses deux chambres vote les lois, contrôle l’action du gouvernement et évalue les politiques publiques.

Le scrutin du 5 octobre relatif à l’élection de la Chambre des conseillers a donné la victoire au Rassemblement national des indépendants (RNI) avec 27 sièges, suivi du parti Authenticité et modernité (PAM) avec 19 sièges, et le parti de l’Istiqlal (PI) avec 17 sièges. Le Mouvement populaire (MP) est arrivé quatrième avec 12 sièges, suivi de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qui a obtenu 8 sièges, alors que le parti de la Justice et du développement (PJD) a recueilli 3 sièges, talonné par l’Union constitutionnelle (UC) avec 2 sièges. Trois autres partis ont obtenu 3 sièges, alors qu’un candidat indépendant a remporté un seul siège.

( Avec MAP )

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