Le Maroc connaît un développement incessant en matière de droits

Le ministre d’État chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, a affirmé, vendredi à Tanger, que le Maroc connaît un développement incessant en matière de droits.

S’exprimant lors d’une rencontre sur « L’institution de la défense et sa place dans le plan d’action national en matière de démocratie et des droits de l’Homme » organisée par l’Ordre des avocats de Tanger, le ministre s’est dit convaincu que « le Maroc connait un développement incessant en matière de droits, bien que ce développement connaisse certains flux et reflux ».

« Nous sommes actuellement à une phase importante, car nous posons les fondements solides pour la construction d’un État respectueux des droits de l’Homme. Nous sommes en phase de la mise en place d’institutions protectrices et de lois garantes », a-t-il dit, faisant état de plusieurs institutions en cours de mise en place à l’instar du Mécanisme national de prévention de la torture et l’Autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination.

M. Ramid a également souligné que l’importance du plan d’action national dans le domaine de la démocratie et des droits de l’Homme réside dans le fait qu’il s’agit du « seul document » dont les textes ont été approuvés, que ce soit par consultation directe, correspondances ou contributions par les différents acteurs institutionnels et la société civile œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme.

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Des ministères, des secteurs gouvernementaux, des autorités et des conseils nationaux (le Conseil économique, social et environnemental, le Conseil national des droits de l’Homme, la Haute autorité de la communication audiovisuelle, l’Institution du médiateur,…), le parlement, les juges, les avocats, les hommes des médias, toutes les composantes de la société civile, les partis politiques et les syndicats ont participé à l’élaboration de ce plan, a-t-il ajouté. Le ministre a également relevé que le Maroc est le 39e pays au monde à élaborer un plan national dans le domaine de la démocratie et des droits de l’Homme, notant que le plan prévoyait 216 mesures, qui sont passées au nombre de 435 mesures après consultation, y compris celles considérées comme un « point de discorde » entre les parties, tels que la peine de mort et l’avortement.

« Nous attendons la publication du plan d’action dans le bulletin officiel après son approbation par le gouvernement en décembre dernier », a déclaré M. Ramid, précisant que « nous travaillons sur un plan exécutif qui traduira ce plan sous forme de procédures pratiques avec des délais tracés et définira les acteurs concernés par sa mise en œuvre ».

« Le Plan d’action national fournit un schéma directeur pour la promotion de la situation des droits de l’Homme, de même qu’il peut servir d’indicateur de mesure de l’évolution des droits de l’Homme au Maroc, et ce à travers un suivi de la mise en œuvre de ses mesures », a-t-il fait remarquer, notant que « nous essayons d’accompagner l’évolution mondiale, et le plan est un document efficace pour la promotion des droits de l’Homme ».

Après s’être arrêté sur l’indépendance du pouvoir judiciaire en tant que « première institution de protection des droits et libertés, compte tenu de la présence des deux conditions d’indépendance et des lois conformément aux normes internationales », le ministre a souligné que l’avocat de la défense est un partenaire essentiel dans la sécurité judiciaire et la protection des droits et des libertés des citoyens.

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