Le Maroc joue un rôle de premier plan dans la réunification des rangs des Libyens

Le vice-président de la Chambre des représentants libyenne, Hamid Houma, a souligné que le Maroc a joué un rôle de premier plan au niveau politique en contribuant positivement à la réunification des rangs des Libyens.

« Le Maroc a accueilli plusieurs réunions sur la question libyenne et qui ont été sanctionnées par la signature de l’accord de Skhirat entre les frères libyens« , a-t-il rappelé dans un entretien accordé à la MAP en marge d’une visite en Tunisie.

Il a relevé que « les gouvernements qui se sont succédé en Libye étaient décousus avec des protagonistes aux positions contradictoires, mais le Maroc a su, grâce à la sagesse de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que du soutien du gouvernement et du peuple marocains, contribuer à combler le fossé entre les Libyens« .

M. Houma a ajouté que l’Accord de Skhirat (2015) restera à jamais gravé en lettres d’or dans l’histoire de la Libye et du Maroc, qui continue à jouer un grand rôle pour trouver un règlement au conflit inter-libyen.

« Les frères au Maroc sont toujours attachés aux Libyens et suivent de près tout ce qui se passe en Libye« , s’est-il réjoui.

A cet égard, le vice-président de la chambre des représentants libyenne a affirmé que « les frères marocains œuvrent à préserver l’unité de la Libye et resserrer les rangs des Libyens ».

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Il a ajouté que « le Maroc, qui ne s’est jamais immiscé dans les affaires internes des Libyens, a contribué grandement au rapprochement des vues des protagonistes » dans ce pays maghrébin, se félicitant du soutien contant du Maroc, Roi, gouvernement et peuple à la Libye.

« Nous ne doutons en aucun cas de la position de nos frères marocains vis-à-vis de la Libye« , a-t-il insisté, se déclarant « confiant » et « convaincu » que le Royaume veut du bien pour tous les pays arabes, particulièrement la Libye.

Il a par ailleurs qualifié d’ »importante » la position du Maroc sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle en Libye dans les délais impartis à savoir le 24 décembre prochain, car elle représente un « pas primordial sur la voie de construction d’une nouvelle Libye.

M. Houma a salué les positions des ministres des Affaires étrangères d’un grand nombre de pays dont le Maroc, l’Egypte, le Koweït et l’Arabie saoudite qui ont insisté, lors de la dernière conférence de soutien à la stabilité de la Libye, sur le rôle de la Chambre des Représentants dans la promulgation des lois réglementant le processus électoral dans ce pays.

S’agissant de la question des mercenaires et des forces étrangères sur le sol libyen, le responsable a souligné la nécessité d’un retrait immédiat de ces forces, considéré comme une priorité pour tous les Libyens, ainsi que de la tenue du scrutin présidentiel le 24 décembre prochain.

« L’ampleur des défis est très grande, mais nous sommes très confiants que les élections libyennes seront organisées dans les dates fixées », a-t-il noté.

Il a relevé que cette élection « sera un bon départ pour tous les Libyens, d’autant plus que le choix d’un chef d’Etat qui représente tous les Libyens, constituera un grand succès pour tout le peuple libyen.

Le dépôt des candidatures pour les élections cruciales de décembre et janvier s’est ouvert lundi dernier en Libye, où les préparatifs pour la tenue de ces scrutins vont bon train.

Parmi les personnalités qui ont d’ores et déjà annoncé leur intention de briguer le poste lors du premier scrutin au suffrage universel dans le pays figurent notamment l’ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha, le diplomate et fondateur du parti « Ihya Libya », Aref al-Nayed, l’ancien ambassadeur de Libye à l’ONU, Ibrahim al-Dabbachi et l’ex-ministre de l’Industrie, membre du parti « Projet National », Fathi Ben Shatwan.

Quant au dépôt des candidatures pour les élections parlementaires prévues un mois après la présidentielle, il est ouvert du 8 novembre au 7 décembre dans toutes les villes libyennes, marquant « le véritable début du processus électoral », avait déclaré dimanche le directeur de la HNEC, Imad al-Sayeh, lors d’une conférence de presse.

Quelque 2,83 millions de Libyens, sur environ 7 millions d’habitants, se sont inscrits sur la plateforme en ligne de la HNEC. La distribution des cartes d’électeurs se fera dans les bureaux de vote jusqu’à fin novembre.

Un accord de cessez-le-feu avait été conclu en octobre 2020 entre les camps rivaux dans l’est et l’ouest de la Libye.

Un gouvernement unifié et transitoire a été formé dans la foulée sous l’égide de l’ONU, pour mener le pays à des élections législatives et présidentielle, censées sortir la Libye d’une décennie de chaos.

( Avec MAP )

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