Le Maroc, un pays « avant-gardiste » dans le domaine des énergies renouvelables

Le Royaume du Maroc est un pays « avant-gardiste » dans le domaine des énergies renouvelables, comme en témoigne le grand projet de la centrale « Noor » d’énergie solaire à Ouarzazate, a affirmé le secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée (UpM) pour l’énergie et le climat, Jorge Borrego.

« C’est un projet d’envergure qui en dit long sur l’expérience cumulée par le Royaume dans le domaine des énergies renouvelables », a expliqué M. Borrego dans un entretien accordé à la MAP, en marge de sa participation au 2è sommet marocain du pétrole et du gaz, tenu les 6 et 7 février à Marrakech.

M. Borrego a également mis en avant la coopération « intense » qu’entretient l’UpM avec le Royaume, tout en soulignant que le Maroc est « un membre actif de notre plateforme régionale de dialogue sur les politiques énergétiques aussi bien en ce qui concerne les énergies renouvelables que les secteurs d’électricité et du gaz ».

Le Maroc est « sur la bonne voie en matière d’énergies renouvelables », a-t-il soutenu, précisant que le Royaume s’est déjà lancé dans le secteur des énergies propres et œuvre en vue de développer le secteur du gaz.

Il a, dans le même sillage, mis en relief les grandes avancées réalisées par le Maroc pour la modernisation et le développement du transport en commun, comme en témoigne les projets de transport électrique et écologique mis en œuvre à Casablanca, Marrakech et Rabat ainsi que ceux relatifs au transport ferroviaire.

Toutefois, a-t-il noté, un grand effort doit être consenti sur le plan législatif en vue de promouvoir et d’assurer l’efficacité énergétique.

→Lire aussi: Energie renouvelable: La stratégie du Maroc lui octroie une longueur d’avance sur ses voisins selon Forbes magazine

M. Borrego a, d’autre part, mis en avant les efforts constants menés par le Royaume concernant la question de la lutte contre les changements climatiques, notamment en matière d’utilisation des énergies renouvelables dans l’agriculture et le secteur résidentiel, ce qui fait du Maroc, a-t-il dit, « une référence » à l’échelle régionale.

Evoquant la coopération entre le Royaume et l’UpM dans le domaine du climat, en particulier lors de la COP22 tenue dans la cité ocre, le responsable européen a rappelé que c’est à Marrakech que l’UpM a entamé, en collaboration avec la présidence marocaine de cette conférence onusienne, le travail sur le volet du financement climat dans la région.

Interrogé sur l’avenir des énergies fossiles au niveau du pourtour méditerranéen, M. Borrego s’est dit « confiant » que l’utilisation des énergies renouvelables est appelée à se renforcer et à s’accroître de plus en plus à l’échelle de la région, tout en estimant que le gaz et le pétrole auront toujours un rôle à jouer pour assurer la sécurité énergétique.

Il a, dans la foulée, insisté sur l’impératif du développement du cadre législatif pour inciter les investisseurs à se tourner vers le domaine des énergies propres, expliquant que l’investissement public est, certes, « nécessaire », mais le secteur privé doit aussi s’impliquer fortement et ce, en complémentarité avec le secteur public.

M. Borrego a, en outre, fait remarquer que la région de la Méditerranée fait face à un défi majeur en rapport avec le réchauffement climatique, tout en se félicitant de l’apport et de la contribution considérables des scientifiques marocains en la matière, en particulier au sujet de l’élaboration d’un rapport spécifique qui devrait être présenté vers la fin de l’année en cours.

Ce document, a-t-il conclu, fournira des données à même de servir de base pour les pays de la région dans l’élaboration des politiques futures dans ce domaine.

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