Le ministère de la Santé met à jour son plan de réponse contre la variole du singe

Dans cette nouvelle version du plan d’intervention publié par le ministère de la Santé, on retrouve la définition et la prise en charge des cas, ainsi que la mise en place d’un circuit d’information relatif aux nouveaux cas.

Selon la note envoyée à tous les services sous sa supervision, le ministre Khalid Ait Taleb, a expliqué que la mise à jour a été faite en fonction des dernières avancées réalisées à l’échelle internationale.

Ainsi, un cas probable est défini comme « toute personne qui présente une éruption cutanée, vésiculeuse ou vésiculeuse-pustuleuse, précédée ou accompagnée de fièvre (numérotée à ≥ 38 °C ou non numérotée), et dont les causes habituelles, notamment : avoir écarté la varicelle, la rougeole, l’herpès, la rickettsiose ou une éventuelle réaction allergique, et avoir été en contact avec un cas confirmé dans les 21 jours précédant l’apparition des symptômes ».

→ Lire aussi : La variole du singe fait ses premières victimes hors d’Afrique

Les personnes présentant des symptômes qui ont récemment été dans un pays où la transmission du virus est élevée, ou qui ont plusieurs partenaires sexuels ou des lésions sur les organes génitaux externes ou dans la région périanale, non explicables par une autre cause évidente, sont également préoccupantes.

À l’heure actuelle, seuls les centres hospitaliers universitaires (CHU) peuvent analyser des échantillons pour confirmer les cas de variole du singe. La nouvelle version du plan d’intervention souligne que les enfants, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées, telles que les personnes vivant avec le VIH avec une maladie chronique qui n’est pas ou mal contrôlée, ainsi que les patients atteints de maladies chroniques de la peau ou de maladies aiguës de la peau, sont considérés comme à risque.

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