Le ministre saoudien des AE appelle à tarir les sources de financement du terrorisme

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, a appelé, jeudi à Riyad, à faire montre de rigueur et de fermeté pour contrecarrer le terrorisme et l’extrémisme et en tarir les sources de financement, ces deux fléaux constituant un « danger de taille » qui guette les Etats et les peuples arabes.

« L’Arabie Saoudite ne tolère ni le terrorisme ni les ingérences iraniennes dans notre région. Aucune paix n’est possible tant que l’Iran s’immisce dans les affaires des Etats arabes en attisant les tensions ethniques, créant des milices terroristes et hébergeant des leaders de l’organisation terroriste d’Al-Qaïda », a dit M. Al-Jubeir à l’ouverture de la réunion du conseil de la ligue des Etats arabes au niveau des ministres des affaires étrangères, tenue en prélude au 29è sommet arabe prévu dimanche à Dhahran, dans l’Est d’Arabie saoudite.

« C’est l’Iran qui est derrière la fourniture des missiles balistiques iraniens que les milices terroristes des houthis lancent contre les villes saoudiennes », a souligné le chef de la diplomatie saoudienne.

Sur un autre registre, M. Al-Jubeir a fustigé la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique d’Al Qods comme capitale d’Israel, se félicitant de l »unanimité internationale » rejetant cet acte. La décision américaine est de « nature à torpiller les efforts internationaux visant à trouver un règlement définitif au conflit arabo-israélien ».

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Le ministre saoudien a souligné la centralité de la question palestinienne pour la Oumma arabe. Ce dossier, a-t-il dit, sera au centre des discussions lors du Sommet de dimanche, affirmant que cela dénote de la « position constante soutenant le droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant sur les frontières de 1967 avec Al Qods Est comme capitale, tel que stipulé par les résolutions internationales et l’initiative de paix arabe ».

Concernant la Syrie, il a réitéré le soutien de son pays au peuple syrien, appelant à préserver « l’unité de la Syrie et de ses institutions conformément à la déclaration Genève I et de la résolution 2254 du Conseil de sécurité ».

Quant à l’Irak, M. Al Jubeir a considéré que la reconstruction de ce pays serait porteuse d’une plus-value à l’action arabe commune.

S’agissant de la crise libyenne, le ministre saoudien a souhaité que « les efforts des parties prenantes libyennes puissent la contenir, en appuyant le gouvernement de l’entente nationale et s’employant à trouver un règlement à ce dossier en vue de préserver l’intégrité territoriale de la Libye, comme consigné dans l’accord de Skhirat. »

Cette réunion, à laquelle prend part le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, examine une multitude de questions politiques et diplomatiques, notamment la cause palestinienne, les derniers développements survenus à Al-Qods, la sécurité arabe, outre les défis sociaux et économiques que doivent relever les Etats arabes.

Il s’agira également de discuter, lors de sessions à huit clos, des développements politiques et sécuritaires dans le monde arabe et de la crise en Syrie et au Yémen.

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