Le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat accueille une rétrospective d’Alberto Giacometti

Le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat accueille, du 20 avril au 4 septembre prochain, une rétrospective exceptionnelle d’Alberto Giacometti, qui consacre, pour la première fois en Afrique et dans le Monde arabe, l’œuvre de cet artiste qui figure parmi les plus grands du XXème siècle.

Présentée en collaboration avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti, cette exposition, la première grande rétrospective consacrée à l’œuvre d’Alberto Giacometti (1901-1966) en Afrique, réunira plus de 100 œuvres majeures de l’artiste, provenant des riches collections de la Fondation.
Cette exposition inédite permettra également au visiteur de suivre l’ensemble de la carrière de l’un des plus grands maîtres de l’art du XXème siècle, depuis sa formation dans l’atelier de son père en Suisse, jusqu’aux chefs-d’œuvre iconiques de la dernière période.

Un itinéraire chronologique et thématique présentera tous les divers aspects de la production de Giacometti, en abordant les principaux thèmes de la réflexion créative de l’artiste.
Quelque 46 sculptures, 19 peintures et 30 dessins, ainsi que des objets d’art décoratif et une riche documentation photographique, permettront d’appréhender les multiples aspects et facettes de l’œuvre de Giacometti. Le parcours sera décliné en trois grandes sections chronologiques: les œuvres pré-surréalistes et surréalistes, le retour au travail d’après nature et les problématiques liées à la représentation humaine, et la question du placement de la figure dans l’espace.

Une section thématique fera part de l’influence capitale pour Giacometti de sa rencontre avec les arts d’Afrique, qui marque le début de son œuvre de maturité. En effet, c’est grâce au contact avec l’art africain et les antiquités égyptiennes, vues au Palais de Trocadéro, au Musée du Louvre et sur les revues d’art de l’époque, que Giacometti élabora ses premières œuvres à l’esthétique moderne.

Les Plaques, les œuvres-grilles et les figures surréalistes, comme la femme qui marche, montrent l’utilisation et la synthèse originale de ces différentes sources. Des sources, qui demeurent importantes tout au long de sa trajectoire, et dont l’on retrouve la trace dans les longues figures debout, dressées hiératiquement sur de grands socles, qu’il réalisa dans les années cinquante et soixante.
L’exposition présentera, aux côtés des chefs-d’œuvre bien connus du public comme la boule suspendue, la cage ou l’homme qui marche, des œuvres uniques et des plâtres originaux parmi lesquels plusieurs plâtres peints exceptionnels. Une riche galerie de portraits peints et de dessins inédits complètera cet ensemble.

En marge de cet événement, une convention de partenariat sera signée par les présidents de la Fédération nationale des Musées et du Centre Georges Pompidou, respectivement, Mehdi Qotbi et Serge Lasvignes.

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