Le procès-verbal diffusé sur des réseaux sociaux relatif à la saisie d’une quantité de drogues est « falsifié »

Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a indiqué que le procès-verbal dont les photos ont été diffusées sur des réseaux sociaux, et qui concerne la saisie d’une quantité de drogues et le déferrement des personnes impliquées devant le parquet compétent en 2015, est « falsifié ».

Un communiqué du Parquet général fait savoir, lundi, que suite à la diffusion de photos dans certains réseaux sociaux d' »un procès verbal » attribué à la Brigade nationale de la Gendarmerie royale, sous le numéro 115 et daté du 15/09/2015, relatif à la saisie d’une quantité de drogues (09 tonnes de chira) et au déferrement des personnes impliquées devant le parquet général en 2015, contenant les propos de deux individus sur les liens d’autres personnes avec cette affaire, et faisant état d’une saisie de drogues, de véhicules et de sommes d’argent, il s’est avéré, après enquête, que ledit « procès verbal » est falsifié. Ce document n’existe ni au sein du parquet devant lequel les individus impliqués auraient été déférés, ni auprès de la Brigade nationale de recherches judiciaires de la Gendarmerie royale de Rabat qui, à son tour, n’a jamais rédigé de procès-verbal à ce sujet, souligne le communiqué.

Les données préliminaires de l’enquête ont aussi révélé que les noms mentionnés dans ce procès-verbal, aussi bien ceux de ses rédacteurs que ceux des personnes impliquées dans cette affaire, sont des noms fictifs ou des prête-noms, précise la même source. Elle ajoute que les numéros des cartes d’identités nationales des personnes présumées impliquées et les immatriculations des véhicules supposément saisis sont également inexistants.

A la date supposée de ce procès-verbal falsifié, les services de la Gendarmerie royale d’Agadir avaient saisi une quantité de drogues (9.881 kilogrammes de Chira), précise la même source, ajoutant que cette saisie avait fait l’objet d’un procès-verbal, enregistré sous le numéro 360, et dans le cadre duquel tous les individus impliqués avaient été déférés devant la justice. Le parquet compétent, qui insiste sur l’inauthenticité dudit procès-verbal et sur l’inexactitude des informations et des déclarations y figurant, souligne que l’enquête se poursuit afin de mettre la main sur les auteurs de la falsification et de la diffusion malhonnête de ce document, conclut le communiqué.

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