Le terme « travailleur social » englobe désormais l’ensemble des professions liées au domaine social

Le terme « travailleur social », figurant dans le projet de loi 45.18 relatif aux travailleurs sociaux, récemment adopté par le Conseil du gouvernement, englobe désormais toutes les professions exercées dans le domaine social dans sa conception large, qui dépassent la consultation et l’orientation et consistent en l’accompagnement et le soutien psychologique et social.

Selon un communiqué du ministère de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille, la nouvelle définition du travail social, qui est à l’origine un levier essentiel pour réaliser le développement, nécessite pour sa mise en œuvre des compétences et des capacités, qui permettent au travailleur social d’exercer professionnellement ces nobles professions.

Le gouvernement avait examiné et approuvé, lors de sa réunion tenue jeudi dernier, le projet de loi n° 45.18, comme étant la base de la protection sociale destinée aux catégories vulnérables ou en situation difficile.

Selon le communiqué, la nouvelle version du projet de loi a apporté des précisions à la définition des services sociaux et des travailleurs sociaux, étant donné que l’action sociale était initialement axée sur le travail bénévole, notant qu’aujourd’hui, il est nécessaire d’aller vers le professionnalisme et l’utilisation de techniques et de méthodes professionnelles spéciales, en plus d’adopter des valeurs humaines communes, notamment la solidarité, la justice sociale et les principes éthiques, tels que l’engagement et le secret professionnel.

Les dispositions de ce projet de loi, qui a été présenté par la ministre de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille, Jamila El Moussali, sont basées, selon la même source, sur le fait que le développement du système de protection sociale, en particulier l’axe liée à l’aide sociale, soit tributaire de la disponibilité d’acteurs qualifiés et capables d’assumer leurs rôles et missions et disposant d’un cadre juridique clair qui définit les droits et devoirs et valorise la profession, notant que le troisième article du projet de loi a défini les domaines d’action du travailleur social dans l’assistance sociale, la revitalisation et l’éducation sociale, ainsi que le soutien et la gestion familiale et sociale et la gestion du développement social.

« Ce projet, qui permet au travailleur social d’exercer son activité de manière autonome ou en tant qu’employé, prend en compte l’émergence d’une nouvelle génération de cadres pratiquant le travail social sur le terrain, que ce soit les diplômés de l’Institut national de l’action sociale de Tanger, qui ont suivi une formation professionnelle pratique, ou les diplômés des établissements d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, ce qui nécessite l’évaluation de cet effort en termes d’encadrement et de formation, par la légalisation de l’exercice de la profession, de manière à préserver les droits et les devoirs des praticiens, d’une part, et des bénéficiaires du service d’assistance sociale, d’autre part », explique le ministère.

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