Leila Benali réitère à Londres l’engagement ferme du Maroc en faveur de la coopération climatique

Le Maroc est fermement engagé à joindre ses forces à la communauté internationale pour relever les défis du 21ème siècle, à la fois en consolidant la gouvernance de la transition énergétique et en améliorant la gestion de son capital naturel, a souligné, mercredi à Londres, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

Dans son allocution, à l’occasion du Forum des énergies propres « Innovation Zero », Mme Benali a expliqué que la feuille de route du Maroc consiste en l’accélération du développement des énergies renouvelables, la décarbonisation de l’économie de manière durable et la construction d’un système énergétique flexible et résilient.

L’objectif du Royaume est de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétiques à 52% en 2030, contre 40% actuellement, et de construire un système énergétique résilient, a-t-elle détaillé devant un parterre d’experts et de décideurs politiques.

La décarbonisation est un élément clé de cet agenda, le Maroc ayant été parmi les premiers pays à mettre à jour sa contribution déterminée au niveau national (CDN) avec une nouvelle ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45,5 % d’ici 2030.

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« Nous confirmons à nouveau notre engagement en faveur d’un scénario de réchauffement climatique de 1,5°C, a-t-elle soutenu, soulignant que pour parvenir à ses objectifs, le Royaume dispose de 61 projets couvrant sept secteurs économiques.

Tout en rappelant que le Maroc a été le premier pays à conclure un Partenariat vert avec l’Union européenne sur l’énergie, le climat et l’environnement, Mme Benali a insisté sur l’intégration régionale et le développement de la connectivité entre les marchés de l’électricité, du gaz et du carbone pour assurer une coopération optimale.

Par ailleurs, la ministre marocaine a appelé la communauté financière internationale à développer les outils et moyens nécessaires à la tarification des risques climatiques et des projets dédiés aux énergies renouvelables, afin de permettre aux décideurs d’agir en faveur du développement durable.

« Nous sommes impatients d’avoir une discussion sérieuse sur la manière d’évaluer les risques climatiques, ainsi que sur le rôle de l’innovation, de la recherche et du développement en faveur des nouvelles technologies et des nouveaux carburants, a-t-elle conclu.

Le forum, qui se tient les 24 et 25 mai à Londres, présente l’innovation comme la meilleure arme dans la lutte contre le changement climatique et met en lumière de nouvelles solutions issues des secteurs de l’énergie, des transports, de l’industrie, de la finance et du bâtiment.

« Innovation Zero » se veut une plateforme qui facilite les échanges entre les entreprises, les gouvernements et les financiers pour travailler ensemble à la réduction des effets désastreux du changement climatique.

Avec MAP

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