L’environnement en 2017: Quand le Maroc joint l’acte à la parole

L’engagement du Maroc en faveur du climat et de l’environnement n’est plus à démonter. Dans la continuité du travail accompli durant sa présidence de la COP22 en novembre 2016, le Royaume a multiplié tout au long de cette année les actions et les initiatives pour donner corps et davantage de contenu à sa politique écologique et confirmer ainsi son statut de pays leader en la matière. 

Le Maroc a tenu en fait à être présent dans les principaux rendez-vous internationaux dédiés à la thématique du climat et de l’environnement. Les responsables marocains en charge de la question ont sillonné les quatre coins du monde pour présenter et expliquer l’approche intégrée, participative et responsable du Royaume dans ce domaine. Ils étaient en Allemagne dans le cadre de la COP23, aux Iles Fidji lors de la PréCOP23, aux Canada et aux Etats-Unis durant la réunion du Bureau du Comité des Chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC) ou encore au cours de la réunion de haut niveau consacrée à l’éducation sur le climat

En effet, cette année, durant laquelle le Maroc a passé le flambeau de la présidence de la COP aux Iles Fidji, a été marquée par une forte reconnaissance internationale des efforts du Royaume et de son leadership dans le cadre de sa présidence de la dernière Conférence de l’ONU sur le climat COP22.

Plusieurs chefs d’État et de gouvernements représentant l’Europe, l’Afrique et le monde arabe, ainsi que l’ONU ont salué, en novembre dernier à Bonn, l’action climatique du Maroc avant de passer le flambeau à la nouvelle présidence fidjienne de la COP23.

Parmi les initiatives les plus marquantes lancées durant cette année, il convient de citer l’installation de la première promotion de la police de l’environnement en février à Rabat.

Cette unité de police aura notamment pour mission de lutter contre les infractions environnementales, via des contrôles dans les décharges, les stations d’épuration des eaux usées ainsi que dans le transport des déchets dangereux.

Une autre police de l’eau verra le jour prochainement grâce à un projet de loi y afférent qui vient d’être présenté lors d’une rencontre tenue récemment à Rabat.

La gestion de l’eau a toujours constitué une préoccupation majeure du Maroc. SM le Roi Mohammed VI accorde un intérêt tout particulier à ce sujet.

Le Souverain a à cet effet présidé, en janvier dernier à la commune Saâda (préfecture de Marrakech), la cérémonie de mise en service d’un système d’irrigation «goutte-à-goutte» sur 500 ha au niveau du secteur N1-2 du périmètre N’Fis.

SM le Roi a également présidé, à la commune Tamesloht (Province d’El Haouz), la cérémonie de mise en service d’un bassin de décantation de l’eau d’irrigation d’un volume de 100.000 m3, qui permet l’élimination de particules et la récupération d’une eau clarifiée qui sera évacuée vers une station de filtration avant son injection dans le réseau d’irrigation.

La mobilité urbaine fait également partie des thématique qui ont focalisé l’attention des décideurs marocains qui ont jugé nécessaire de penser à des moyens de transport amis de l’environnement autres que le tramway qui fait désormais partie du paysage de Rabat et de Casablanca.

Désormais, les véhicules électriques ne sont plus des inventions que l’on se contente de voir, avec un regard rêveur, dans des magazines spécialisés ou dans des documentaires. A partir de fin septembre dernier, les Marrakchis circulent à bord de bus purement écologiques dont le financement s’est élevé à 25 millions de dirhams.

Dans la même veine, un premier draft du projet de Feuille de route pour une mobilité durable au Maroc a été présenté en novembre dernier dans le cadre de la COP23. Ce projet, qui complète les efforts d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques, s’inscrit dans le cadre de la macro-feuille de route globale pour la transformation du transport, élaborée par la plateforme internationale « Paris Process for Mobility and Climate » (PPMC).

Le sommet des acteurs non étatiques sur le climat (climate chance), organisé à Agadir en septembre dernier, a été, à son tour, l’occasion de mettre l’accent sur l’état d’avancement des négociations climatiques avec les grands acteurs de l’Accord de Paris et de la COP22, notamment suite à l’annonce du retrait des Etats-Unis.

L’année 2017 a été aussi celle de la consécration des efforts du Maroc en matière des énergies renouvelables et de son expérience pionnière en la matière.

Ce n’est donc pas un hasard si le prestigieux Prix du Visionnaire en Efficacité Energétique (Energy Efficency Visionary Award) a été attribué, le 8 mai dernier à Washington, au Souverain, en consécration du leadership « exceptionnel » et « visionnaire » de SM le Roi en matière d’efficacité énergétique, lors du Forum Mondial sur l’Efficacité Energétique.

Pour sa part, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, présidée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a été fidèle à son rôle d’éducation au développement durable en menant d’intenses activités au Maroc et à l’étranger durant cette même année.

En effet, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a été l’invitée d’Honneur de la 9è édition du Congrès Mondial de l’Education à l’Environnement (WEEC), qui a eu lieu à Vancouver (Canada) du 9 au 15 septembre.

Aussi, Son Altesse Royale a co-présidé, le 16 novembre 2017 à Bonn, avec Mme Patricia Espinoza, Secrétaire Exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la session de haut niveau dédiée à la journée de l’Éducation.

Durant cette journée, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a prononcé un discours d’ouverture dans lequel a rappelé l’importance primordiale de l’éducation au développement durable, aujourd’hui levier indispensable pour modifier en profondeur les comportements des citoyens et faire face aux défis du réchauffement climatique.

La Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a présidé, le même jour à Bonn, la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente entre le secrétariat exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et la Fondation qui définit les axes de collaboration entre les deux parties.

Décidément, 2017 a été une année d’annonces, de promesses, mais aussi d’actions et de réalisations.

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