Les camps de Tindouf vivent depuis plus de 46 ans dans la misère et l’errance

Les camps de Tindouf vivent dans l’errance et la misère depuis plus de 46 ans, a affirmé Abderrahim Manar Selimi, président du Centre atlantique des études stratégiques.

Selon le politologue, qui était vendredi l’invité du soir de « M24 », la chaîne d’information en continu de la MAP, « des informations confirment que les séquestrés dans les camps fuient vers l’étranger, car toute personne née dans les camps a vécu dans l’errance et la misère pendant plus de 46 ans.

Et de relever que plusieurs médias internationaux, dont le journal britannique « The Telegraph », ont rapporté que « les camps de Tindouf souffrent de misère et que les séquestrés dans ces camps ignorent tout de leur sort ».

→Lire aussi : M. Hilale: La communauté internationale « doit empêcher » l’Algérie de faire des enfants des camps de Tindouf « les potentiels terroristes de demain »

Pour M. Selimi, la population dans les camps a besoin d’être sauvée des souffrances qu’elle endure depuis plus de 46 ans, soulignant que les séquestrés n’ont ni emploi, ni métier et leur avenir demeure inconnu.

Dans ce sens, il a souligné que le dossier du Sahara marocain a été résolu et le Maroc ne négocie pas sur son Sahara, comme affirmé par SM le Roi Mohammed VI dans Son discours à l’occasion du 46è anniversaire de la Marche Verte.

Pour le politologue, les résolutions des Nations Unies au sujet du dossier du Sahara marocain, depuis 2007 jusqu’à la dernière résolution 2602, évoquent l’initiative marocaine d’autonomie, ajoutant que les huit dernières résolutions considèrent l’Algérie comme partie prenante qui doit participer à la formule des tables rondes pour aboutir à une solution durable à ce conflit artificiel.

Avec Map

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