Les enseignants contractuels démarrent l’année sur les chapeaux de roues

Les contractuels reviennent à la charge. Après deux mois de calme, ils sont de retour et ils annoncent de nouvelles grèves, notamment ces jeudi et vendredi. Dans un nouveau communiqué, la coordination nationale des enseignants recrutés par contrat auprès des Académies Régionales d’Éducation et de Formation (AREF), réitère son engagement à poursuivre les grèves jusqu’à gain de cause.

Le ministère de l’Education nationale entame l’année avec un dossier « chaud » sur la table, celui des enseignants contractuels qui affirment « ne rien lâcher ». Après deux mois de calme, ils sont de retour et le font, bel et bien, savoir. La coordination nationale des enseignants recrutés par contrat auprès des Académies Régionales d’Éducation et de Formation (AREF) a annoncé dans un communiqué rendu public, mercredi 1er janvier, qu’elle tiendra une série de grèves durant ce mois, notamment les 2 et 3 janvier.

D’autres débrayages sont également  prévus, vers la fin du mois, du  28 au 31 janvier, ainsi qu’une marche nationale le 29 du mois courant, attendue à Casablanca

La coordination affirme qu’elle s’attache à ses revendications jusqu’à gain de cause. Elle réclame principalement de «mettre en échec le plan de recrutement régional » et d’« intégrer l’ensemble des enseignants dans la fonction publique auprès du ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle et de la Recherche scientifique ».

Ces contestataires dénoncent également le traitement que leur dossier a subi par le ministère de tutelle, notamment « l’absence » de ce qu’ils qualifient comme « une véritable réforme du système éducatif ». Par ailleurs, la coordination responsabilise le gouvernement El Othmani, pour « l’ampleur que cette situation risque de prendre par la suite ».

Sur un autre volet, ces derniers dénoncent « les retenues sur les salaires de certains enseignants ayant participé aux grèves, et ce depuis des mois ».

Rappelons que l’année écoulée était marquée par un mouvement de grève sans précédent. Depuis le 20 février dernier, plusieurs grandes manifestations ont été organisées dans différentes villes du Maroc, et certaines d’entre elles ont fini par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés.

Pour rappel, ce système de recrutement des enseignants a été adopté dans le cadre du plan de la régionalisation avancée. Le ministère de l’Education avait délégué, en 2016, le recrutement des enseignants aux AREF, structures publiques qui bénéficient d’une indépendance financière et administrative.

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