Les enseignants contractuels reviennent à la charge

Par Yasmine El Khamlichi

Les enseignants contractuels sont très en colère et le font savoir. La coordination nationale des enseignants recrutés par contrat auprès des Académies Régionale d’Éducation et de Formation (AREF) a publié hier mardi 24 septembre un communiqué dans lequel elle réclame l’ « intégration » dans la fonction publique auprès du ministère de l’Éducation nationale et dénonce « les mesures prises par le ministère à l’encontre de certains enseignants.

La coordination nationale des enseignants recrutés par contrat auprès des Académies Régionale d’Éducation et de Formation (AREF) revient à la charge. Elle a publié hier mardi 24 septembre un communiqué dans lequel elle réitère de nouveau sa détermination à poursuivre son mouvement de contestation jusqu’à gain de cause. Sans toutefois annoncer d’éventuelles manifestations ou grèves. Leur objectif, soulignent les protestataires, est de «mettre en échec le plan de recrutement régional » et d’« intégrer l’ensemble des enseignants dans la fonction publique auprès du ministère de l’Éducation nationale de la Formation professionnelle et de la Recherche scientifique ».

Les enseignants contractuels tirent à boulets rouge sur le département d’Amzazi.  Ils dénoncent « l’absence » de ce qu’ils qualifient « d’une véritable réforme du système éducatif ». Et d’ajouter que « le problème de la surpopulation scolaire continue de sévir dans les bonds de l’école publique marocaine. Les salles de cours peuvent abriter, des fois, jusqu’à 45 étudiants ». 

La coordination nationale regrette, dans son communiqué, que le ministère de l’éducation nationale n’ait pas « honoré » ses engagements dans ce dossier et réaffirme son rejet de toute proposition, qui n’englobe pas « une intégration inconditionnelle » dans la fonction publique.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page