Les informations à savoir sur la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Tanger-Casablanca

Voici les principaux chiffres relatifs à la Ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné du président français, Emmanuel Macron, a inauguré jeudi à Tanger.

Composantes de la LGV:

Réalisation d’une nouvelle ligne de 200 km entre Tanger et Kénitra en double voie électrifiée à 25KV AC (courant alterné) avec une signalisation ERTMS (European Rail Trafic Management System) conçue pour une vitesse de 350 km/h et exploitée à 320 km/h;

Construction de 2 bases travaux (94 ha) à Kénitra et Sidi El Yamani, avec le raccordement à la ligne classique et à la nouvelle ligne;

Réaménagement de 2 installations terminales au niveau des gares de Kénitra et de Tanger;

Acquisition de 12 trains à grande vitesse;

Financement: 

Le coût global du projet Al Boraq s’élève à 22,9 milliards de dirhams (MMDH). Il est structuré comme suit:

Budget général de l’Etat et Fonds Hassan II pour le développement économique et social: 6,5 MMDH.

→ Lire aussi : SM le Roi et le Président français inaugurent le Train à Grande Vitesse “Al BORAQ” reliant Tanger à Casablanca

État français: 11,5 MMDH, dont 825 MDH de don, 7,5 MMDH de prêt du Trésor français et 3,2 MMDH de l’Agence française de développement;

Fonds arabes: 4,9 MMDH, comprenant 1,5 MMDH du Fonds saoudien pour le développement, 1,1 MMDH du Fonds Koweïttien pour le développement économique arabe, 1,1 MMDH du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement et 1,1 MMDH du Fond arabe pour le développement économique et social.

Temps du voyage: 

Tanger – Casablanca: 2h10mn au lieu de 4h45mn;

Tanger – Kénitra: 50mn au lieu de 3h15mn;

Tanger – Rabat: 1h20mn au lieu de 3h45mn.

Nombre de passage: 

Six millions dès la troisième année d’exploitation contre 3 millions actuellement.

Équipe de travail

5000 ouvriers au pic des travaux

360 ingénieurs et experts en permanence

30 millions de journées/hommes de travail.

Sur le plan managérial

Création d’une joint-ventrue pour la maintenance des trains, détenue par l’ONCF à hauteur de 60% et à 40% par la SNCF (Société nationale des chemins de fer français).

Création de l’Institut de formation ferroviaire (IFF) pour dispenser une formation d’excellence aussi bien pour les collaborateurs ONCF que SNCF.

Sur le plan environnemental

Reboisement de 2100 ha de forêts contre 130 ha déboisés;

Pour chaque arbre abattu, 25 en moyenne ont été plantés;

Sur la plan social

250 ménages recasés;

4 écoles et un dispensaire construits.

Maintenance

Création à Tanger d’un atelier de maintenance dimensionné pour un parc de 30 trains à grande vitesse. Érigé sur une superficie de 14 ha, dont 20 000 m2 de bâtiments couverts, l’atelier à nécessité un budget de 640 MDH.

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