Les parties prenantes décidées à ne laisser aucune jeunesse en Afrique pour compte

Les organisateurs de la 14ème Conférence économique africaine (AEC2019) – la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) – ont réaffirmé leur engagement à faire de la jeunesse africaine une partie intégrante des initiatives de développement du continent.

« Nous devons cesser de penser que nous pourrons résoudre leurs problèmes en leur absence », déclare Adam Elhiraika, Directeur de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, à la CEA, dans son allocution de clôture de l’AEC2019, le 4 décembre, à Charm El Sheikh, en Égypte.

« Ils nous ont fait comprendre, au cours des trois derniers jours, que tout ce qu’ils veulent, c’est faire partie des décisions qui affectent leur vie quotidienne. Nous devons donc les placer au centre de toutes les politiques de développement aux niveaux national et régional », ajoute-t-il.

Pour Angela Lusigi, Conseillère stratégique du PNUD pour l’Afrique, l’AEC2019, « a contribué à une nouvelle compréhension de la jeunesse africaine dans le contexte du présent et du bel avenir de l’Afrique en tant que perturbateurs et innovateurs tant attendus ».

Mme Lusigi indique que son organisation est « déterminée à relier et à intensifier ses interventions en vue de créer les 100 millions d’emplois nécessaires ».

Les discussions qui se sont tenues au cours de l’AEC2019, ont été axées sur « l’emploi, l’esprit d’entreprise et le développement des capacités des jeunes africains ».

Hanan Morsy, Directrice de la politique, des prévisions et de la recherche en macroéconomie à la BAD, déclare : « Rien n’est plus important pour les décideurs de notre continent que la question de l’emploi pour nos jeunes ».

Mme Morsy est d’avis que « le problème de l’emploi en Afrique ne peut être résolu par une seule entité », mais que des efforts concertés de la part des nations, des partenaires de développement, des secteurs public et privé, des chercheurs et d’autres parties prenantes sont nécessaires.

Elhiraika, de la CEA, souligne que la Commission continue de soutenir les « collaborations productives » telles que la Conférence économique africaine, où les discussions et les recommandations peuvent élever durablement les États membres et les jeunes en particulier.

Il invite les jeunes Africains à « contribuer à notre programme d’intégration continentale », car « la création d’une Afrique unie est l’étape la plus importante pour créer de plus grandes opportunités pour tous les Africains ».

L’évènement, de trois jours, a été l’occasion de lancer conjointement (BAD, CEA, PNUD) le Rapport sur le développement durable en Afrique 2019 et le Rapport économique sur l’Afrique 2019, de la CEA. Une cérémonie de remise du prix du meilleur article a également eu lieu avec trois lauréats (une jeune femme, un jeune homme et un adulte) sur la base de présentations, lors de l’AEC2019.

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