Les profils marocains qui attirent les employeurs étrangers

D’après un article de Jeune Afrique consacré aux profils IT (Technologies de l’Information) qui plaisent le plus aux recruteurs étrangers, il est question d’une formation à niveau bachelor et de plusieurs années d’expérience.

L’information peut être et constitue souvent le nerf de la guerre. Les nouveaux métiers de la donnée (Big Datas) sont forcément plus valorisés et mieux rémunérés. Les experts des technologies de l’information (IT) font donc partie des profils recherchés. Très demandés sur le marché du travail marocain, ils constituent un acteur majeur de la révolution numérique qui prend place dans le Royaume.

Une tendance qui fait écho à celle du monde de l’emploi à l’international : les employeurs les plus célèbres étant les GAFA, ces géants du nouveau monde que sont Google, Amazon, Facebook et Apple. Les bénéfices de ces derniers dépassent aujourd’hui ceux des quatre premières multinationales pétrolières.

→ Lire aussi : Le FMI donne les clés de la création de l’emploi en Afrique

Au niveau des sondés, malgré la demande accrue de profils IT, le niveau d’étude demandé reste important avec des diplômés d’un bac +4 qui sont les plus cherchés. Une étude du site de recherche d’emploi Rekrute.com montre le nombre de sollicitations de la part des employeurs sur une année : une étude qui fut menée auprès d’un panel de 1246 informaticiens et ingénieurs.

Avec le profil Bac+4, 85% des sondés affirment avoir été démarchés en moyenne cinq fois durant les 12 derniers mois. Seulement 48% des Bac+3 disent avoir été démarchés 5 fois au cours des 12 derniers mois et 70% des bac+5 d’après cette même étude.

Mais les études ne suffisent pas, car les profils expérimentés sont ceux qui tiennent le haut du pavé au niveau des sollicitations à l’emploi. Contrairement aux débutants, 83% des profils cumulant entre six et huit ans d’expérience affirment avoir été contacté ces 12 derniers mois par des recruteurs et 67% des profils cumulant de 8 à 10 ans d’expérience.

Finalement, l’étude affirme que les candidats issus d’une expérience en grande entreprise seraient préférés par les chasseurs de tête.

Abdellah Chbani

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