Les réformes institutionnelles de l’UA renforceront son efficacité à répondre aux aspirations de l’Afrique

Les réformes institutionnelles de l’Union africaine (UA) sont de nature à renforcer son efficacité à répondre aux aspirations et aux besoins de l’Afrique, a déclaré, samedi à Addis-Abeba, le Président kényan Uhuru Kenyatta.

Intervenant lors du sommet extraordinaire consacrée à la réforme institutionnelle de l’UA, le président Kenyatta a aussi indiqué que le processus de réformes renforcerait la capacité des nations africaines à faire face aux défis et à diversifier leurs économies afin d’accroître leur résilience.

Il a également proposé à la Commission de l’Union Africaine (CUA) de veiller à ce que, tout au long des réformes, elle évite la duplication des rôles afin d’améliorer la cohérence et l’efficacité globales conformément aux meilleures pratiques.

« Afin de rallier les États membres et les régions, nous nous félicitons de l’intention de respecter la parité hommes-femmes et la rotation inter et intra-régionale, et félicitons les dirigeants de la proposition d’avoir un seuil de 35% de jeunes dans le processus de sélection », a soutenu le président kényan, avant de souligner l’importance de la mise en œuvre intégrale des nouvelles structures pour amener l’organisme continental à réaliser l’ambition « l’Afrique que nous voulons » telle que définie dans son Agenda 2063.

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Ce sommet extraordinaire se penche sur les recommandations du Conseil exécutif sur le processus de la réforme institutionnelle de l’UA, l’état des lieux de la réforme institutionnelle de l’Union et la réforme de la Commission de l’UA.

Les Chefs d’Etat et de gouvernement vont également examiner les propositions relatives au processus de la réforme institutionnelle de l’UA, entre autres, la structure et les portefeuilles de l’instance dirigeante de la Commission, la sélection des hauts dirigeants de la Commission, la cessation des fonctions des membres de la Commission et les reformes administrative et financière y compris la question de la gestion de la performance.

A l’ordre du jour figurent aussi l’examen du mandat de l’agence de développement de l’Union (AUDA), le mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), le barème des contributions et le renforcement du régime des sanctions de l’Union africaine pour non-paiement des contributions, la répartition du travail entre l’union africaine, les Communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux, les Etats membres et les Institutions continentales.

Le sommet va en outre procéder à l’examen du rapport du président du Conseil exécutif sur les conclusions de la 19eme session extraordinaire du Conseil élargi aux ministres chargés des questions ACP et de l’Union européenne et l’examen et l’adoption des projets de décisions de la 11eme session extraordinaire de la conférence.

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