Les services de santé dans les institutions pénitentiaires ont connu une amélioration continue en 2019

Les services de prévention et de soins offerts dans les institutions pénitentiaires dans le cadre du suivi psychologique et sanitaire ont connu une amélioration continue, a affirmé la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) dans son rapport annuel d’activités au titre de l’année 2019.

La Délégation a poursuivi son action visant à améliorer les infrastructures d’accueil et de soin en aménageant de nouvelles unités de santé, en réaménageant les anciennes et en renforçant les équipements médicaux et techniques, indique le rapport, relevant que le nombre d’unités de santé en milieu carcéral était au nombre de 59, alors que son parc d’ambulances s’est doté de deux nouveaux véhicules, portant à 56 le nombre d’institutions pénitentiaires disposant d’ambulances.

En 2019, le taux d’encadrement médical, principal indicateur des soins de santé en prison, était d’un médecin pour 899 détenus et d’un dentiste pour 1.167 détenus, sans prendre en considération les médecins contractuels des secteurs public et privé, ajoute la même source, notant qu’en prenant en compte cette catégorie de médecins, le taux d’encadrement médical passe à un médecin pour 654 détenus.

S’agissant de la valorisation des ressources humaines, la DGAPR a organisé durant l’exercice 2019 10 concours de recrutement concernant 932 postes, et ce à travers la création de 500 nouveaux postes budgétaires en plus de ceux encore vacants au titre de la même année, précise le rapport, notant que cela s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la DGAPR visant à renforcer son capital humain en vue de répondre au mieux aux missions sécuritaire et correctionnelle des institutions pénitentiaires.

Ces postes ont concerné diverses spécialités qui répondent aux besoins des institutions pénitentiaires et aux services administratifs centraux et régionaux, ajoute le document, précisant qu’il s’agit de la médecine générale, de la médecine dentaire, de la psychologie clinique, de la psychologie sociale, de l’audit, du contrôle de gestion, de la gestion des ressources humaines, du recensement, de la sûreté et du réseau informatique.

Ces postes se répartissent entre 615 surveillants éducateurs, 90 officiers éducateurs, 150 officiers éducateurs principaux, 45 commandants éducateurs principaux, 12 médecins généralistes, 10 chirurgiens-dentistes et 10 ingénieurs d’Etat, portant le nombre total du personnel de la DGAPR à 11.533.

En matière d’archivage, le rapport signale que la bibliothèque de la DGAPR s’est enrichie de nombreux ouvrages et parutions publiés durant l’année 2019 qui viennent s’ajouter aux publications de la Délégation depuis 2016, avec notamment « Art des prisons » et « Créateurs d’un destin différent » qui offrent la possibilité de découvrir les créations artistiques des détenus et mettent en valeur l’importance de l’art et de la création dans la réinsertion.

Dans ce sens, un nouvel ouvrage visant à corriger les idées reçues sur le milieu carcéral, qui sont généralement basées sur des stéréotypes contradictoires, a vu le jour en trois langues (arabe, français et anglais) sous le titre « La dignité en milieu carcéral ». L’ouvrage vise à mettre en avant les efforts de la DGAPR pour préserver les droits et la dignité de cette catégorie de citoyens.

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