Les TPE au Maroc appellent à plus de soutien et de reconnaissance

La Confédération Marocaine de TPE-PME a publié un communiqué de presse pour dénoncer la situation critique des très petites entreprises (TPE) au Maroc, qui sont les plus touchées par la crise sanitaire et économique. Selon la Confédération, près de 20.000 TPE ont fait faillite en 2021 et 25.000 autres ont fermé leurs portes en 2022. Elle estime que 250.000 TPE sont encore menacées de disparition à cause des effets de la pandémie, de la sècheresse, de l’inflation et de l’augmentation des coûts de production.

La Confédération déplore le manque de soutien et d’accompagnement du gouvernement et des organismes de l’État, qui se sont tournés vers le patronat au lieu de prendre en considération les besoins spécifiques des TPE, qui représentent la majorité des entreprises du pays. Elle dénonce également la querelle des chiffres relatifs aux TPME au Maroc, qu’elle juge erronés et contre les intérêts des TPE. Elle récuse notamment les données publiées par l’Observatoire Marocain de la TPME, qui se base sur une définition erronée de la TPE marocaine, en la situant entre 3 millions et 10 millions de dirhams de chiffre d’affaires. Selon la Confédération, la définition réelle de la TPE marocaine est celle qui fait moins de 3 millions de dirhams de chiffre d’affaires et qui emploie moins de 10 personnes. Ce qui correspond à environ 4 millions d’entreprises formelles et informelles.

Abdellah El Fergui et ses camarades appellent le gouvernement et les organismes de l’État à prendre des mesures urgentes pour sauver les TPE, qui sont le moteur de l’économie nationale et les premiers employeurs au Maroc. Elle demande notamment la révision à la baisse de l’impôt sur les sociétés (IS), la facilitation de l’accès au financement, la mise en place d’un observatoire de la TPE crédible et représentatif, et la mise en œuvre effective de la stratégie TPE lancée en 2013.

Les très petites entreprises (TPE) au Maroc font face à de nombreux défis qui compromettent leur pérennité. Elles subissent les conséquences de la crise sanitaire et économique, ainsi que d’autres facteurs défavorables. Elles peinent à obtenir des crédits bancaires, à faire face à la concurrence, à réduire leurs coûts de production et à se faire payer à temps. Elles représentent pourtant la majorité des entreprises du pays et contribuent largement à la création d’emplois et de richesses.

La Confédération Marocaine de TPE-PME, qui regroupe et défend les intérêts de ces entreprises, exprime son mécontentement face au manque de soutien et de reconnaissance dont elles bénéficient de la part du gouvernement et des autres organisations. Elle remet en cause la fiabilité des données utilisées pour parler des TPE, qu’elle juge biaisées et déconnectées de la réalité. Elle critique notamment les travaux de l’Observatoire Marocain de la TPME, qui se base sur une définition erronée de la TPE marocaine, en la situant entre 3 millions et 10 millions de dirhams de chiffre d’affaires. Selon la Confédération, la définition réelle de la TPE marocaine est celle qui fait moins de 3 millions de dirhams de chiffre d’affaires et qui emploie moins de 10 personnes. Ce qui correspond à environ 4 millions d’entreprises formelles et informelles.

La Confédération Marocaine de TPE-PME revendique davantage d’écoute et d’aide de la part du gouvernement et des autres organisations. Elle demande qu’ils utilisent des chiffres vrais et qu’ils adaptent leurs actions aux besoins spécifiques des TPE. Elle demande qu’ils réduisent l’impôt sur les sociétés (IS), qu’ils facilitent l’accès au financement, qu’ils mettent en place un observatoire de la TPE crédible et représentatif, et qu’ils appliquent efficacement la stratégie TPE lancée en 2013.

Elle demande aussi que les autorités locales valorisent les petites entreprises et les jeunes entrepreneurs. Elle demande qu’ils les associent aux réunions et aux événements consacrés à l’entrepreneuriat et à l’investissement. Elle demande qu’ils reconnaissent leur diversité et leur potentiel.

Elle demande enfin que le ministère de l’Economie et des Finances relance le fonds de soutien aux TPE-PME lancé le 1/07/2014 pour aider les entreprises en difficultés. Il s’agit du crédit de restructuration, qui permet aux TPE-PME qui ont des problèmes financiers temporaires de continuer à fonctionner. Ce fonds était géré par l’ex-CCG, actuellement Tamwilcom, et financé conjointement par Bank Al-Maghrib et GPBM avec un taux d’intérêt inférieur au crédit normal.

 

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