L’Espagne enquête sur la mort d’une patiente vaccinée avec AstraZeneca

Les autorités sanitaires espagnoles enquêtent sur trois cas de personnes ayant souffert de la formation de caillots sanguins après l’administration du vaccin AstraZeneca, dont l’une est décédée, a indiqué mercredi l’agence nationale des médicaments.

Cette annonce intervient deux jours après la suspension par le gouvernement durant deux semaines de l’administration de ce vaccin, à l’instar de plusieurs autres pays européens, face à des cas suspects de thrombose.

Les trois cas espagnols ont été notifiés lundi et mardi.

Selon la presse locale, l’un d’eux est une professeure de 43 ans, morte d’une hémorragie cérébrale et ne souffrant d’aucune pathologie connue. Contactés par l’AFP, les autorités sanitaires et l’hôpital où elle a été admise, selon les médias, ont refusé de confirmer ces informations.

« Nous recueillons davantage d’informations et menons une enquête approfondie pour voir si, outre une relation temporelle avec l’administration du vaccin, il existe une possible relation de cause à effet », a indiqué l’agence espagnole des médicaments dans son communiqué.

Selon l’organisme, ces trois personnes ont souffert de la « formation de caillots dans des endroits qui ne sont pas les plus courants ».

En Espagne, 975.661 personnes ont reçu le vaccin d’AstraZeneca jusqu’à sa suspension préventive, selon les données officielles, dans un pays durement touché par la pandémie avec plus de 3,2 millions de cas confirmés et plus de 72.500 décès.

Pour l’heure, l’Agence européenne des médicaments (EMA) s’est dite « fermement convaincue » que les avantages du vaccin d’AstraZeneca contre le coronavirus sont supérieurs à ses risques potentiels, après le signalement dans différents pays de caillots sanguins possibles mais sans lien avéré à ce stade.

L’EMA doit présenter ses conclusions jeudi.

( Avec AFP )

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