L’Organisation de « l’Etat Islamique » nomme son nouveau chef et menace les Etats-Unis de représailles

L’organisation de « l’Etat Islamique » a confirmé, hier, jeudi 31 octobre 2019, la mort de son chef Abou Bakr Al-Baghdadi, cinq jours après que Donald Trump avait annoncé son décès, lors d’un raid américain, et a menacé de représailles. 

«Ô musulmans, Ô moujahidines, soldats de l’EI (…), nous pleurons le commandeur des croyants Abou Bakr al-Baghdadi». Ce sont les mots prononcés dans un audio posté sur l’application Telegram par le groupe terroriste, qui a confirmé la mort du chef, Abou Bakr Al-Baghdadi. De ce fait, l’Organisation a procédé à la nomination de son successeur du nom d’Abou Ibrahim Al-Hachemi Al-Qourachi. En effet, l’Organisation a indiqué que son Assemblée consultative avait prêté allégeance à Abou Ibrahim Al-Hachemi Al-Qourachi, en tant que « commandeur des croyants » et nouveau « calife des musulmans ». Très peu d’informations circulent concernant la biographie du successeur, hormis ses prétendus liens avec la tribu de Quraysh.

Celui-ci a été, très rarement, nommé comme potentiel successeur puisque d’autres proches des noms d’Abou Saleh al-Jouzraw, qui préside le « Conseil des délégués » de l’EI, d’Iyad al-Obaidi, ou encore d’Abu Hassan al-Muhajir, bras droit d’Al Baghdadi tué lors du raid, avaient été pressentis à plusieurs reprises.

Par ailleurs, le Pentagone a diffusé, en début de semaine, des photos et extraits de vidéos montrant le raid et les soldats s’approcher du repaire d’Al-Baghdadi prouvant ainsi sa mort, après que le corps avait été immergé en mer. Les services de renseignements américains auraient bénéficié de l’aide d’un responsable de l’Organisation qui aurait délivré un plan détaillé du repaire, après l’exécution de l’un de ses proches par des membres de « l’Etat Islamique » d’après le Washington post. Ainsi, les plans d’attaque étaient préparés depuis l’été dernier.

Dans son message, l’Organisation a également prévenu les Etats-Unis de représailles à venir « Ne te réjouis pas, Amérique (…)« . Les forces Kurdes, alliés de Washington, dans cette lutte, se disent craindre aussi une éventuelle vengeance.

 

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