L’ex-président du FC Barcelone acquitté par la justice espagnole

L’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale d’Espagne, a acquitté l’ex-président du FC Barcelone, Sandro Rosell, qui était poursuivi pour blanchiment de près de 20 millions d’euros provenant de contrats de droits télévisés signés avec la Confédération brésilienne de football (CBF).

« Faute de preuves, l’Audience nationale a décidé d’acquitter Sandro Rosell et cinq autres personnes, qui étaient accusés d’avoir blanchi des commissions liées à la vente de droits de diffusion de 24 matches de la sélection brésilienne de football et d’un contrat publicitaire » avec un célèbre équipementier, indique la haute juridiction espagnole mercredi dans un communiqué.

La Chambre pénale près l’Audience nationale a justifié sa décision par le fait que les éléments de preuve présentés lors du procès n’ont pas été « suffisants » pour condamner les prévenus.

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L’ex-président du FC Barcelone avait été placé en détention provisoire en mai 2017, et remis en liberté, sous contrôle judiciaire, en février dernier.

Le parquet avait requis six ans de prison à l’encontre de Rosell, cinq ans pour son associé Joan Besoli et des peines inférieures pour les quatre autres accusés, dont l’épouse de l’ex-président du Barça.

L’enquête dans cette affaire a porté sur un contrat lié aux droits télévisés de 24 matches amicaux de la sélection brésilienne, signé en 2006 par l’ancien président de la Fédération brésilienne, Ricardo Teixeira, avec une société basée aux îles Caïmans.

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