L’hôpital Ibn Sina n’a jamais suspendu l’hospitalisation des cas graves ou urgents

L’hôpital Ibn Sina n’a jamais suspendu l’hospitalisation des cas graves ou urgents, ni les interventions chirurgicales, a déclaré son directeur, Dr Hrora Abdelmalek.

Dans une déclaration à la MAP, le responsable revient sur les raisons de la publication d’une note de service, le 12 octobre, portant sur la suspension provisoire des hospitalisations en dehors des cas urgents, avant la reprise de toutes les hospitalisations programmées. Il a à cet égard précisé qu’en raison de la pression et la forte charge de travail dues à la propagation de la Covid-19, « il a été décidé de suspendre les hospitalisations non graves pour une durée de 72 heures ».

Or, l’hôpital n’a jamais cessé d’accueillir les cas graves ou urgents, notamment les patients atteints de cancer ou de maladies infectieuses, a-t-il insisté.

En outre, le directeur a souligné que la décision de suspension a été prise afin d’éviter une éventuelle saturation des services de l’hôpital, notant que durant cette période, les consultations et interventions chirurgicales ont continué d’avoir lieu ».

Précisant que dès le début de l’actuelle crise sanitaire, l’hôpital Ibn Sina a accueilli quelque 3.000 patients atteints de Covid-19, le directeur a indiqué que la capacité litière s’élève à 180 lits dédiés aux personnes atteintes de coronavirus et 74 lits de réanimation (dont 44 réservés aux patients covid-19).

La direction de l’hôpital vient d’annoncer la reprise des hospitalisations programmées de l’hôpital, notamment celles relevant du secteur tertiaire, après avoir pris en charge des patients en attente au niveau des services des urgences. Selon la même source, il a été procédé au renforcement des équipes de l’hôpital par des professionnels en provenance d’autres établissements du Centre hospitalo-universitaire Ibn Sina.
Avec MAP

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