L’hystérie paranoïaque de Fouad Abdelmoumni dévoilée au grand jour

Par Samir Ryad

Le militant Fouad Abdelmoumni, qui a fait de l’activisme associatif un fonds de commerce juteux, navigue sur la vague de la dissidence en ligne en s’alignant, lui aussi, sur les pseudo droit de l’hommistes qui prétendent faire l’objet d’une surveillance à la Matrix.

Dans un article contenant ses déclarations, paru sur un site du « polisario », et dont il se glorifie de la publication, Fouad Abdelmoumni soutient obstinément qu’il n’a aucune « affiliation politique » et que la seule idéologie qui le meut est celle de s’élever contre « l’autoritarisme, la corruption et la prédation dans [son] pays et ailleurs ». Sauf que Abdelmoumni manque de rappeler ses longues années d’activisme et de syndicalisme, lorsqu’il avait épousé, de son propre aveu, l’idéologie républicaine et révolutionnaire.

Cette prise de position qui, semble-t-il, ne consiste pas en une affiliation politique pour Fouad Abdelmoumni, octroie, toutefois, incontestablement à l’intéressé un cachet d’antimonarchiste convaincu par le « salut à travers la chute du régime ». De là, toute déclaration émanant de lui, ne peut être considérée qu’à travers le truchement de la mauvaise foi.

Plus loin encore, il a soutenu avoir fait l’objet d’une surveillance de la part des autorités marocaines qui, selon lui, auraient placé des caméras dans une maison appartenant à sa famille, à la plage de Skhirat, près de Rabat, pour ensuite envoyer des vidéos de ses ébats amoureux à ses proches. Cette maison, de l’aveu encore une fois d’Abdelmoumni, est fréquentée par famille et amis qui se relèguent la clé au gré de leurs petites soirées improvisées entre personnes « consentantes » comme aiment à le rappeler les détracteurs de l’article 490 du code pénal. Mais ce que Fouad a, une fois de plus, omis de souligner, c’est que, culturellement, au Maroc, ce genre de maisons a un usage bien précis.

Nombreuses sont les familles qui disposent de maisons secondaires sur le littoral, où leur progénitures et amis se délectent des joies de la plage… et de la chair, loin des regards indiscrets du milieu urbain. Pourquoi donc Abdelmoumni a-t-il choisi d’imputer, systématiquement, l’envoi des vidéos précitées, aux autorités marocaines ? Pense-t-il, réellement, être exempt de toute animosité de la part de son entourage, qui ne lui voudrait que du bien ?

Si telle est la conviction d’Abdelmoumni, il ferait mieux de sortir voir du pays pour se rendre compte que l’enfer est pavé de bonnes intentions et que nos pires ennemis sont, parfois, les personnes qu’on considère les plus proches.

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