Libye : le Croissant Rouge enterre 31 corps non identifiés à Benghazi

 Le Croissant Rouge libyen a annoncé samedi avoir enterré 31 corps non identifiés à Benghazi, dans l’Est du pays.

« En présence des autorités locales, l’équipe d’urgence du Croissant-Rouge libyen à Benghazi a enterré 31 corps non identifiés qui se trouvaient dans la morgue de l’hôpital de Benghazi », a écrit le Croissant-Rouge sur son compte Facebook officiel.

Le Croissant-Rouge a indiqué que l’enterrement a été effectué après que les échantillons d’ADN des corps avaient été prélevés par les officiels judiciaires.

L’hôpital de Benghazi avait appelé à accélérer l’enterrement des corps non identifiés qui ont été dans la morgues depuis plusieurs mois.

Les autorités n’ont pas précisé si ces corps appartiennent à des civils ou à des terroristes tués lors des combats entre l’armée basée dans l’Est et les groupes terroristes à Benghazi au cours des dernières années..

« Une bombe a explosé dans la voiture, blessant le propriétaire du véhicule, le Palestinien Mohammed Hamdane », a indiqué l’armée libanaise dans un communiqué.

« Mohl, avait auparavant indiqué à l’AFP une source militaire.

Il a été grièvement blessé aux jambes et hospitalisé, selon une source médicale.

Le Hamas n’a fait aucun commentaire, et l’attentat n’a pas été revendiqué jusqu’à présent.

Un correspondant de l’AFP s’est rendu sur place et a pu voir la voiture calcinée, dans le parking de l’immeuble où réside le responsable du Hamas.

La BMW sous laquelle le dispositif explosif avait été installé appartient bien à ce membre du mouvement palestinien, a de son côté rapporté l’agence nationale libanaise ANI.

Mohammed Hamdane, dont les fonctions au sein du Hamas restent à préciser, est aussi connu sous le nom d’« Abou Hamza ».

Des dizaines de milliers de réfugiés palestiniens vivent au Liban, pour la plupart dans les 12 camps du pays, dont celui de Aïn Héloué, le plus grand, situé près de Saïda (40 km au sud de Beyrouth).

En vertu d’un accord de longue date, l’armée libanaise ne pénètre pas dans les camps, où la sécurité est assurée par des factions palestiniennes.

Aïn Héloué abrite différents groupes armés et est régulièrement le théâtre d’affrontements impliquant de petits groupes extrémistes qui s’y sont implantés au fil des années.

Saïda avait été le théâtre en mai 2006 de l’assassinat d’un dirigeant du Jihad islamique (palestinien), Mahmoud Majzoub, et de son frère Nidal dans un attentat à la voiture piégée. L’armée libanaise affirmait avoir découvert un réseau lié à Israël, qu’elle avait accusé d’être derrière l’attentat.

Un tribunal militaire a condamné à mort en 2010 un ancien membre de la Sûreté générale libanaise reconnu coupable de collaboration avec Israël et d’implication dans l’assassinat des frères Majzoub.

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