L’industrie automobile au Maroc passe à la vitesse supérieure

Grâce à une réussite remarquable et des résultats dépassant toutes les prévisions en un temps record, l’industrie automobile passe à la vitesse supérieure au Maroc, pays qui œuvre pour maintenir cette dynamique et réaliser des performances encore plus prometteuses.

La signature ce samedi à Casablanca sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI du protocole d’accord relatif au développement d’un écosystème de transport électrique au Maroc par le groupe chinois « BYD Auto Industry » s’inscrit parfaitement dans cette ambition. Stabilité, sécurité et compétitivité sont autant d’avantages majeurs qui aiguisent, de plus en plus, l’appétit des investisseurs étrangers et des grands constructeurs automobiles mondiaux à venir s’installer dans le Royaume, en l’occurrence les groupes Renault, PSA Peugeot-Citroën et d’autres opérateurs leaders dans ce secteur.

En se positionnant désormais comme une plateforme compétitive de l’industrie automobile, le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, aspire à devenir l’un des constructeurs automobiles incontournables de la planète et est ainsi déterminé à faire de ce secteur un moteur de croissance de son économie, à travers la fixation de trois objectifs à l’horizon 2020.

Il s’agit d’installer une capacité de production d’un million d’unités de véhicules. Avec les deux constructeurs automobiles, Renault et PSA, le Maroc a déjà une capacité de production estimée à 650.000 unités, selon des statistiques du ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique. En 2016, le secteur automobile a réalisé un chiffre d’affaires de 60 milliards de dirhams (MMDH), se plaçant ainsi en pole position des secteurs exportateurs du Royaume, qui vise à atteindre, à l’horizon 2020, un chiffre d’affaires annuel de 100 MMDH, un taux d’intégration locale des véhicules sortant du Maroc de plus de 80% et la création de 160.000 emplois.

Avec Renault, le Maroc compte 2 milliards d’euros annuellement de pièces détachées en perspective à l’export, en plus d’un milliard d’euros avec PSA et de 600 millions de dollars avec Ford.

Ainsi, avec la restructuration du secteur en écosystèmes métiers, la mise en place de dispositifs d’appui et de financement adaptés et le lancement de l’écosystème Renault et du projet Peugeot, le Maroc s’achemine à grands pas vers la réalisation des objectifs escomptés pour ce secteur prometteur. L’industrie automobile marocaine enregistre une grande performance consistant à développer une plateforme mondiale d’approvisionnement susceptible de conférer au pays une position de choix sur l’échiquier mondial et de réaffirmer son attractivité et sa capacité de drainer davantage d’investissements dans divers secteurs primordiaux.

« Le Maroc joue aujourd’hui un rôle clé dans le système industriel mondial du Groupe Renault« , avait déclaré le directeur général du Groupe Renault Maroc, Marc Nassif, à l’occasion de la célébration du millionième véhicule produit à l’usine Renault-Nissan de Tanger, notant que les véhicules « made in Morocco » représentent plus de 10% des véhicules vendus par le Groupe dans le monde.

En atteignant la taille critique qui attire les équipementiers de tous les continents et avec le projet de création de la « Cité Mohammed VI Tanger Tech« , lancé par SM le Roi, les investisseurs asiatiques auront la possibilité de produire au Maroc et d’exporter à l’international, à partir d’un véritable hub pour l’Europe et l’Afrique. Et pour faire de cette industrie un secteur intégré, le Maroc a ratifié plusieurs conventions avec des entreprises internationales pionnières dans l’industrie automobile.

Dans ce sens, le groupe « Peugeot-Citroën » a choisi de mettre en place sur la zone franche de Kénitra (Atlantic Free Zone), une usine qui s’étend sur une surface de plus de 64 ha et d’une valeur d’investissement estimée à 6 MMDH, un projet élaboré en vertu du protocole d’accord signé, le 19 juin 2015, entre « Peugeot- Citroën » et le Royaume, sous la présidence effective du Souverain.

Ce complexe industriel, qui devrait être opérationnel en 2019, table sur la production de 90.000 automobiles dans une première étape, dans la perspective d’atteindre une production de plus de 200.000 véhicules et 200.000 moteurs par an, avec la création d’environ 3.500 emplois directs et 20.000 emplois indirects, outre la mise en place d’une unité de recherche et de développement, qui emploiera 1.500 ingénieurs et techniciens supérieurs.

S’engageant vers davantage d’intégration locale, d’efficience de la chaîne logistique et de développement de l’expertise nationale, la plateforme automobile marocaine n’est plus à défendre et les opportunités ne manquent pas pour se lancer dans ce secteur porteur et affronter la concurrence en ayant une position de gagnant.

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