L’initiative d’autonomie : solution sérieuse et crédible

 

Le Maroc a affirmé, mardi, devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, que l’initiative d’autonomie répond aux intérêts et aux attentes des populations du Sahara marocain, en tant que solution sérieuse et crédible à ce différend régional soutenue par la communauté internationale.

« L’expérience marocaine pionnière en matière de décentralisation et de régionalisation avancée ainsi que la solution d’autonomie des provinces du sud sont la consécration d’une riche expérience pour renforcer la démocratie locale et satisfaire les attentes des populations des 12 régions marocaines », a déclaré M. Hassan Boukili, adjoint de l’ambassadeur représentant permanent à Genève.

Ce sont ces objectifs stratégiques qui sous-tendent la proposition marocaine d’autonomie pour la région du Sahara, voulue par la population locale et bénéficiant du soutien de la communauté internationale, a rappelé le diplomate en réaction à des allégations de la délégation algérienne sur la situation au Sahara.
Il a, dans ce contexte, rappelé les grands projets structurants récemment lancés par SM le Roi Mohammed VI à Dakhla et Laayoune, des projets qui sont de nature à promouvoir les conditions économiques et socio-culturelles d’une vie citoyenne prospère, solidaire et attachée à l’unité du pays. Ils constituent, a-t-il dit, « la meilleure réponse aux allégations calomnieuses de nos adversaires sur la situation des droits de l’Homme dans les Provinces du Sud du Royaume ».

« N’en déplaise à ses adversaires, a-t-il poursuivi, le Maroc poursuit avec détermination sa dynamique de réformes démocratiques visant la consolidation de l’Etat de droit, l’élargissement de l’espace des libertés, le renforcement de l’arsenal législatif et institutionnel en matière des droits humains et la consolidation de la culture des droits de l’Homme sur l’ensemble de son territoire national ».
Il a également relevé qu’une telle dynamique contraste avec la situation des droits de l’Homme, en Algérie et dans les camps de Tindouf, où les violations des droits de l’Homme persistent et s’aggravent depuis 40 ans. Les populations séquestrées dans ces camps sont privées de leurs droits les plus élémentaires, y compris le droit d’être recensées et enregistrées par le HCR et le droit d’être protégées contre le pillage de leurs aides humanitaires.
« Les droits de l’Homme sont beaucoup plus protégés au Sahara marocain que dans plusieurs régions, en mal d’autodétermination et d’autonomie en Algérie », a-t-il fait observer.

M. Boukili a, en outre, réitéré l’appel du Maroc au Haut-commissaire aux droits de l’Homme, au Conseil des droits de l’Homme et ses mécanismes, ainsi qu’aux ONG internationales, toujours collectivement interdites d’accès en Algérie, de prendre en charge et d’investiguer sérieusement ses violations des droits de l’homme.
Dans le même contexte, il a souligné que le Maroc se réjouit de l’esprit de fraternité et de solidarité qui caractérise ses partenariats avec les pays africains frères, qui posent les jalons d’une Afrique stable, solidaire et prospère, favorisant la promotion et la protection des droits humains. « Le règlement du différend régional sur le Sahara marocain, sur la base de l’initiative d’autonomie, permettra d’élargir ces partenariats économiques et de renforcer la paix et la sécurité, au profit des pays du Maghreb », a-t-il conclu.

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