L’Institut national de formation aux droits de l’Homme baptisé du nom de feu Driss Benzekri

L’Institut national de formation aux droits de l’Homme (INFDH) sera baptisé du nom de feu Driss Benzekri, en hommage à ce militant qui a marqué de son empreinte l’histoire des droits de l’Homme au Maroc.

Selon un communiqué du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la cérémonie marquant l’attribution du nom de feu Driss Benzekri à l’INFDH sera organisée le 5 juillet à Rabat, en présence de responsables du CNDH, de nombreuses personnalités du monde politique, académique et associatif, des membres du corps diplomatique et des institutions de coopération internationale et la famille, les proches et les amis du défunt.

Parallèlement à cette cérémonie, l’INFDH organise, le 6 juillet prochain, une journée Portes ouvertes pour mettre en avant cet institut.

Membre fondateur du Forum marocain pour la vérité et la justice (FMVJ), puis secrétaire général du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH), feu Driss Benzekri a été nommé président de l’Instance équité et réconciliation (IER), chargée de faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme perpétrées entre 1956 et 1999.

A l’issue des travaux de l’IER, dont le rapport final a été officiellement présenté à SM le Roi Mohammed VI en janvier 2006, il a été nommé président du CCDH, auquel a été confié le suivi de la mise en œuvre des recommandations. Il est décédé le 20 mai 2007 et fut inhumé dans son village natal d’Aït Ouahi (province de Khémisset).

L’INFDH a été créé par le CNDH en 2015 pour le renforcement des capacités des acteurs concernés par la promotion et la protection des droits de l’Homme. Depuis sa création, y ont été organisées plus de 80 sessions de formation, en faveur de près de 2.000 bénéficiaires (dont de nombreuses institutions nationales des droits de l’Homme de la région MENA).

Ces formations ont notamment porté sur le système international des droits de l’Homme, le mécanisme national de prévention de la torture, les droits de l’enfant, le handicap, le genre, les migrations, l’observation des élections, la justice climatique, les discriminations, la démocratie participative, la responsabilité sociale des entreprises et le droit à un procès équitable.

Aux côtés de partenaires marocains (ministères, parlement, DGPAR, associations, barreaux), plusieurs formations ont été mises en place grâce à des partenariats avec des agences onusiennes (UNICEF, UNESCO, HCR, OIM, …), la délégation de l’Union européenne et des fondations et ONG internationales dans le cadre de la coopération bilatérale.

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