L’OMS appelle les pays à agir d’urgence pour parvenir à des « Médicaments sans les méfaits »

L’organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé, vendredi, les pays à agir d’urgence pour parvenir à des « Médicaments sans les méfaits » et renforcer la sécurité des patients.

« Les médicaments sont des outils puissants pour protéger la santé, mais les médicaments prescrits à tort, pris incorrectement ou de mauvaise qualité peuvent causer des dommages graves », a mis en garde le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans communiqué publié à la veille de la journée mondiale de la sécurité des patients.

Placée sous le signe « Médicaments sans les méfaits », la journée mondiale de la sécurité des patients 2022 met l’accent sur la sécurité des médicaments en vue de réduire les dommages évitables liés aux médicaments dans les principales zones à risque, précise l’agence onusienne pour la santé.

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La moitié des préjudices évitables dans le cadre des soins médicaux dans le monde sont liés à la médication dont un quart sont graves et mettent la vie en danger, et concernent plus particulièrement les personnes âgées qui prennent plusieurs médicaments, explique la même source, soulignant que des taux élevés de préjudices liés aux médicaments sont également observés en soins chirurgicaux, en soins intensifs et en médecine d’urgence.

Les antibiotiques constituent la catégorie la plus exposée au risque de préjudice lié aux médicaments, mais d’autres médicaments tels que les sédatifs, les anti-inflammatoires et les médicaments pour le cœur et la tension artérielle présentent également des risques importants, lit-on dans le communiqué de l’OMS qui fait observer que le coût mondial associé aux erreurs de médication a été estimé à 42 milliards de dollars par an.

Les erreurs de médication sont dues à des problèmes systémiques et/ou à des facteurs humains tels que la fatigue, les mauvaises conditions environnementales ou le manque de personnel, qui affectent la prescription, la transcription, la distribution, l’administration et la surveillance, ajoute la même source.

En 2107, l’OMS avait lancé une campagne visant à amener les parties concernées à établir des priorités et à prendre rapidement des mesures dans les domaines essentiels où les pratiques de médication dangereuses causent d’importants préjudices aux patients.

Avec MAP

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