L’UA exige la libération immédiate et inconditionnelle du président de transition malien et son Premier ministre

Le président en exercice de l’Union africaine, président de la République démocratique du Congo (RDC), M. Félix Tshisekedi, a «exigé la libération immédiate et inconditionnelle» du président de transition malien Bah N’Daw, et de son Premier ministre Moctar Ouane, arrêtés par des militaires.

Le président en exercice de l’UA qui « a appris avec consternation l’arrestation du président de transition malien Bah N’Daw, et de son Premier ministre Moctar Ouane, par des militaires », « estime que tout doit être mis en œuvre afin de préserver la stabilité du Mali et consolider la paix dans la sous-région« .

De leurs côtés, les Présidents de la Commission de l’Union africaine et de la Commission de la CEDEAO «suivent avec une vive préoccupation l’évolution de la situation politique au Mali, notamment l’arrestation par des militaires en rébellion, du Président de la Transition et son premier ministre et condamnent avec énergie cet acte d’une gravité extrême»

→ Lire aussi : LA COMMISSION DE L’UA APPELÉE À JOUER UN RÔLE DANS LE RENFORCEMENT DE L’EFFICACITÉ DU PROCESSUS INTERGOUVERNEMENTAL

Les président de la Commission de l’UA et de la Commission de la CEDEAO «demandent aux militaires de retourner en casernes » et «demandent une libération immédiate et sans conditions des autorités gardées dans les casernes et invitent les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue», lit-on sur le compte twitter du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.

Ils invitent également les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue et de responsabilité pour régler les malentendus autour de la mise en place du gouvernement et rappellent que le respect du consensus politique qui a jusqu’ici fondé la transition au Mali est la seule voie à privilégier.

Lundi, MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane ont été emmenés de force au camp militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako.

Les deux hommes ont été d’abord réunis à la résidence du président avant d’être conduits de force au camp militaire de Kati, haut lieu de l’appareil militaire malien.

« Le président et le Premier ministre sont ici à Kati pour des affaires les concernant« , avait affirmé un haut responsable militaire cité par des médias.

( Avec MAP )

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