Lutte antidjihadiste: Macron mardi à Nouakchott pour un sommet du G5 Sahel

Le président français Emmanuel Macron se rendra, mardi, dans la capitale mauritanienne Nouakchott pour participer à un Sommet du G5 Sahel, consacré à la lutte contre les groupes djihadistes dans cette région, a annoncé vendredi l’Elysée.

M. Macron se réunira à huis clos avec les dirigeants des cinq pays du G Sahel (Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), a ajouté la présidence française, citée par les médias de l’Hexagone.

Par la suite, les six dirigeants participeront à une visioconférence avec « plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement de pays et d’organisations membres de la coalition pour le Sahel », dont le président du Conseil européen Charles Michel, la chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil italien Giuseppe Conte et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, précise la présidence française.

Ce déplacement intervient six mois après un Sommet du G5 Sahel tenu à Pau, en France, au cours duquel il a été décidé d’intensifier la lutte contre les groupes djihadistes dans la région sahélo-saharienne.

La France est engagée dans cette région aux côtés des pays du G5 Sahel à travers le déploiement de quelque 5.100 militaires dans le cadre de l’opération Brakhane, lancée le 1er août 2014.

Conduite par la France, cette opération est destinée à lutter contre les groupes djihadistes au Sahel, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne, selon les autorités françaises.

Le 4 juin, la ministre française des armées avait annoncé le déploiement avant la fin de cet été de la Task Force européenne « Takuba », composée particulièrement de forces spéciales en vue d’accompagner l’armée malienne dans son combat contre les groupes djihadistes.

Le lendemain, elle avait annoncé la mort, lors d’opérations menées dans le centre et le nord du Mali, du leader d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal.

Barkhane et ses partenaires sahéliens ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone « des trois frontières » entre Mali, Burkina Faso et Niger, où s’active le groupe terroriste dit Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS).

Selon l’ONU, les attaques djihadistes et les violences intercommunautaires dans la région ont fait 4.000 morts en 2019, cinq fois plus qu’en 2016.

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