M. Chabat : Toutes les alliances sont « possibles » après le scrutin du 7 octobre

Le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI), Hamid Chabat, a souligné que « toutes les alliances sont possibles » après les élections législatives du 7 octobre à condition qu’elles soient « cohérentes ».

« Tout est possible en politique, mais l’intérêt de la patrie reste toujours au-dessus de toute autre considération », a-t-il insisté dans un entretien à la MAP.

M. Chabat, qui défend les couleurs du parti de la balance dans la circonscription de Fès-nord, a relevé que ces alliances doivent aboutir à la formation d’un « Exécutif cohérent et homogène qui travaille dans le respect total des institutions ». Il a relevé que le parlement du PI (conseil national) devra décider de la nature des prochaines alliances, en tenant compte des résultats obtenus par le parti lors du scrutin de vendredi prochain.

Le Secrétaire général a fait savoir qu’en cas de victoire, le Parti de l’Istiqlal engagera des discussions et un dialogue élargi avec tous les acteurs politiques pour convenir à un « programme de salut ».

M. Chabat a indiqué que le Parti de l’Istiqlal propose une « alternative » à travers « un programme ambitieux, réaliste et réalisable » lui permettant de diriger ou de participer au prochain gouvernement en cas de victoire.

Dans ce sens, il a insisté sur l’impératif de redoubler d’efforts pour accompagner les changements intervenus, au cours des dernières années, au Maroc, qui est devenu un exemple à suivre dans le monde arabe et en Afrique grâce à son projet moderniste de développement. Revenant sur le programme électoral du parti de la balance, il a indiqué qu’il comporte des « solutions cent pour cent marocaines » à tous les problèmes.

« Le bilan de l’actuel gouvernement, notamment en ce qui concernent les dettes intérieures et extérieurs, la réduction du taux de croissance, l’augmentation du nombre des diplômés en chômage et la détérioration des conditions sociales et économiques, constitue une plate-forme du programme électoral istiqlalien », a-t-il expliqué.

Il a relevé que le parti de l’Istiqlal parie, dans son programme électoral pour ces législatives, sur la création de 800.000 postes d’emploi entre 2017 et 2021, contre 169.000 postes entre 2012 et 2016.

Par son programme placé sous le signe « Contrat pour la dignité », le PI s’engage à accroître la productivité et la compétitivité de l’économie nationale, à travers le soutien de l’offre, notamment celle exportable et industrielle, l’organisation et la stimulation du secteur privé et l’intégration du secteur informel, a-t-il ajouté.

Selon lui, les finances publiques doivent jouer de nouveaux rôles pour soutenir la croissance et l’emploi, par le biais du renforcement de la stabilité du système fiscal, une nouvelle génération de réformes des régimes douaniers, la révision des méthodes de financement du budget public et la garantie d’un climat des affaires propice et incitatif.

M. Chabat a souligné l’impératif de réduire le nombre d’entreprises en cessation définitive d’activité économique en appliquant la Charte de la petite et moyenne entreprise (PME), ainsi que le taux de chômage des diplômés, d’augmenter le nombre des bénéficiaires de la formation professionnelle et d’accroître la valeur ajoutée des industries nationales. Dans le même ordre d’idées, il a souligné la détermination de son parti de trouver les solutions idoines aux risques qui pèsent sur l’économie nationale, faisant savoir que la vision de son parti porte également sur l’amélioration des revenus des douanes et la révision des accords de libre-échange, ainsi que la valorisation et la bonne gestion du foncier.

Il s’est, par ailleurs, engagé de mettre en œuvre le procès-verbal en date du 20 juillet 2011 relatif à l’intégration directe et sans concours des diplômés chômeurs dans la fonction publique, et ce conformément au principe de la continuité de l’Etat et de défendre les intérêts des autres catégories notamment les enseignants stagiaires.

M. Chabat a aussi promis d’institutionnaliser le dialogue social pour en faire un mécanisme de débat régulier entre les différents partenaires sur les droits de la classe ouvrière.

Le secrétaire général a indiqué que les préparatifs des élections législatives avaient été entamés dès février dernier en engageant un dialogue élargi avec les militants dans toutes les régions.

Le parti a opté pour le principe de consensus dans le choix des deux tiers des candidats dans les différentes circonscriptions, alors que le reste a été choisi à travers des élections internes.

Cette approche participative est de nature à conférer au parti de grandes chances de victoire lors de ce scrutin, a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général a, par ailleurs, appelé les électeurs à participer massivement à ces échéances électorales pour exprimer leur volonté.

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