M. Rabbah plaide en faveur d’un fonds multilatéral dédié à la biodiversité en Afrique

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a plaidé pour la mise en place d’un fonds multilatéral dédié à la biodiversité, afin de permettre aux pays africains de relever les défis en termes de gestion et de valorisation de leurs ressources naturelles.

S’exprimant lors de la 8ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) tenue récemment à distance sous le thème « renforcer l’action environnementale pour une reprise efficace après le Covid en Afrique », le ministre a souligné que le cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 constitue une nouvelle opportunité pour rattraper les retards accusés auparavant et accorder la priorité requise à ce sujet au niveau international.

« Si la pandémie de la Covid-19 a engendré une crise mondiale sans précédent qui vient s’ajouter à une situation déjà alarmante en matière de réchauffement climatique, de perte de la biodiversité et de pollution, elle offre néanmoins une occasion pour les pays africains, d’instaurer une croissance durable et sobre en carbone porteuse de plusieurs opportunités d’investissement, d’emplois et de valeur ajoutée », a fait observer M. Rabbah cité dans un communiqué de son département.

Mettant en avant les progrès réalisés dans l’opérationnalisation des trois commissions climat lancées à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de la COP22, en l’occurrence la Commission du Bassin du Congo, la Commission du Sahel et la Commission des Etats Insulaires, le responsable gouvernemental a réitéré l’engagement du Royaume pour continuer à coopérer avec ses homologues africains pour la réalisation des objectifs tracés pour un recouvrement efficace de la pandémie de l’Afrique, tout en assurant une trajectoire de développement durable, résilient et sobre en carbone.

Cette session spéciale de la CMAE, à laquelle ont pris part notamment les ministres africains en charge de l’Environnement, la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le président de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE), les secrétaires exécutifs des Conventions des Nations unies sur le changement climatique et la diversité biologique, le secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, avait pour objectif de s’accorder sur une position commune de l’Afrique pour les futures échéances de 2021, en l’occurrence l’ANUE5, la COP15 sur la diversité biologique et la COP26 sur le climat.

Elle a été aussi l’occasion d’examiner le programme de relance verte pour l’Afrique, visant à répondre en urgence au besoin de soutenir les secteurs clés en Afrique les plus durement touchés par la pandémie de Covid-19, notamment l’écotourisme et l’économie de la biodiversité.

Au terme de cette session, les ministres africains en charge de l’Environnement ont adopté une déclaration dans laquelle ils se sont engagés à unir leurs efforts pour accélérer une reprise économique verte et inclusive, dans le but de stimuler les économies et les systèmes sociaux du continent après les chocs liés à la pandémie de Covid-19.

( Avec MAP )

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