Macron évoque la possibilité de maintenir le « pass sanitaire » au-delà du 15 novembre

Le président français Emmanuel Macron n’a pas exclu une extension de l’obligation du « pass sanitaire » au-delà du 15 novembre, date fixée par la loi, dans les territoires sous forte pression de l’épidémie de Covid-19.

« Il est trop tôt pour le dire » mais « si l’épidémie (de Covid-19) est encore présente dans les semaines qui viennent, il faudra se laisser cette possibilité pour les territoires qui sont les plus touchés », a indiqué, jeudi, le chef de l’État dans des déclarations relayées par les médias du pays.

Une telle extension devra faire l’objet d’un texte de loi au Parlement.

Cet instrument «provisoire (…) évite de fermer les structures. C’est parce qu’il y a le pass sanitaire qu’on n’a plus besoin de fermer les restaurants, les cafés, les théâtres, les cinémas, les salles de spectacles, les activités sportives», a fait valoir M. Macron en visite à Marseille où il doit notamment présider ce vendredi l’ouverture du Congrès mondial de la Nature.

→ Lire aussi : France : le patronat demande l’arrêt du « pass sanitaire » dans les centres commerciaux

Selon le Président français, la situation épidémique, « en particulier en Outre-mer », pourrait rester « très tendue » après la mi-novembre.

Depuis sa validation par le Conseil constitutionnel, le pass sanitaire, qui prend la forme d’un QR code témoignant d’un schéma vaccinal complet, de la négativité d’un test Covid-19 ou du rétablissement de la maladie, est devenu obligatoire pour se rendre dans les restaurants, bars, ou cafés, et pour se déplacer en trains, cars et avions de longue distance. Il est également exigé dans les centres commerciaux de plus de 20.000 m2. Depuis ce lundi, il a été étendu aussi aux salariés en contact avec le public.

Mais sa mise en place suscite une vive colère auprès d’une partie de la population. Depuis sept semaines, des dizaines de milliers de personnes descendent, chaque samedi, dans les rues de différentes villes françaises, pour afficher leur opposition à cette mesure jugée « liberticide ».

( Avec MAP )

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