Maghreb: pas d’intégration avec des frontières fermées

Les problèmes que connait l’Union du Maghreb Arabe (UMA) sont tributaires de la tension qui marque les relations bilatérales entre l’Algérie et le Maroc, a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, notant qu’il n’y aura pas d’intégration régionale sans relations bilatérales et avec des frontières fermées.

Bourita, qui était l’invité de l’émission « Bila Houdoud » (Sans frontières), diffusée mercredi soir par la chaîne qatarie Al Jazeera, a souligné que SM le Roi Mohammed VI avait appelé dans Son discours du 6 novembre dernier, l’Algérie à un dialogue direct, notant que cette politique de la main tendue « trouve son fondement dans la conviction personnelle de SM le Roi » quant à la volonté sincère des peuples marocain et algérien d’ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales.

→ Lire aussi : Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Al Jazeera avec Nasser Bourita

Et d’ajouter, en ce sens, que SM le Roi a proposé à cet effet la mise en place d’un mécanisme souple dont le niveau, l’objet et la nature sont à convenir d’un commun accord avec l’Algérie, et qui sera « un espace de dialogue bilatéral » ou seront examinés touts les problèmes sans intermédiaire.

Les pays de l’UMA ont raté plusieurs opportunités, a déploré le ministre, relevant qu’après 35 réunions des ministres de Affaires étrangères et 100 réunions des comités techniques rien n’a été réalisé et le Maghreb arabe demeure, aujourd’hui, la zone la plus faible sur le plan de l’intégration économique, une situation qui fait perdre annuellement à chacun de ses pays 2 pc du taux de croissance et affecte de 34 pc le PNB.

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