Maroc-Côte d’Ivoire : Une ferme volonté de mutualiser les expériences et créer un environnement favorable au partenariat gagnant-gagnant

Le Maroc et la Côte d’Ivoire sont animés d’une ferme volonté de mutualiser les expériences et de créer un environnement favorable aux affaires et au partenariat gagnant-gagnant, a affirmé Mme Layla Miyara, présidente de la Commission économie sociale et solidaire et de l’Artisanat, du Groupe d’impulsion économique (GIE) Maroc-Côte d’Ivoire.

Dans le but de mutualiser les expériences, de créer un environnement favorable au partenariat aussi bien au niveau du Maroc qu’au niveau de la Côte d’Ivoire, une feuille de route a été élaborée au niveau de la Commission, a-t-elle indiqué à la MAP, notant que la convention cadre pour le développement de l’économie sociale, solidaire et de l’artisanat, signée lundi devant SM le Roi Mohammed VI et le président Alassane Ouattara, porte sur la mise en œuvre de cette coopération.

Mme Miyara a rappelé, à cette occasion, les objectifs du GIE, mis en place en 2015 à l’occasion de la visite du Souverain en terre ivoirienne, et qui vise à partager les expériences réussies dans les deux pays et à mutualiser sur les échanges commerciaux et institutionnels afin de tisser des ponts entre les deux pays, et partant, promouvoir davantage la coopération Sud-Sud.

Après avoir relevé que le volume des échanges reste en deçà de l’énorme potentiel offert par les deux économies, elle a fait état d’actions à entreprendre pour renforcer davantage ces échanges et consolider le partenariat bilatéral.

Ainsi, a-t-elle dit, il sera procédé à l’organisation, au Maroc et en Côte d’Ivoire, d’un forum de l’économie sociale et solidaire et de l’artisanat, avec pour finalité de travailler sur le volet commercial en vue de renforcer les échanges, d’autant plus que les deux pays disposent d’un savoir-faire ancestral dans ce domaine.

Le forum portera également sur le volet institutionnel, et ce dans le but de créer un cadre réglementaire dédié à l’économie sociale et solidaire pour combler le vide relevé à ce niveau, et un statut particulier pour promouvoir l’entreprise sociale, a-t-elle ajouté.

Le troisième volet du forum est scientifique parce ’’Nous voulons sortir par exemple avec une déclaration de Casablanca ou d’Abidjan qui servira de feuille de route pour des pistes d’amélioration de la mise en place de l’ESS (Economie sociale et solidaire) dans les deux pays’’, a-t-elle enchaîné.

Elle a mis l’accent, dans ce sens, sur la volonté de partager l’expérience de l’Initiative nationale du développement humain (INDH) qui constitue aujourd’hui, a-t-elle souligné, un modèle économique très prisé dans le monde et qui est très réussi au Maroc.

D’autres projets, tels le statut de l’entrepreneur, la digitalisation et la modernisation des porteurs de projets et des toutes petites entreprises (TPE) et le Programme Infitah Afrique, outre la volonté de mener une étude sur la possibilité de création d’un incubateur régional pour accompagner des start-up et des porteurs de projets et favoriser la croissance inclusive, peuvent être partagés par les deux pays, a ajouté la présidente de la Commission économie sociale et solidaire et de l’Artisanat, du GIE Maroc-Côte d’Ivoire.

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