Le Maroc déterminé à améliorer davantage le climat d’investissement dans les énergies renouvelables

Fort de ses acquis en la matière, le Maroc est déterminé à améliorer davantage le climat d’investissement dans les énergies renouvelables, soulignent les participants à une conférence initiée, mardi à Casablanca, par le Cluster solaire.

Dédiée à « l’analyse du climat d’investissement dans les Énergies Renouvelables au Maroc », cet rencontre organisée en partenariat avec l’Agence Allemande de Coopération internationale pour le développement durable (GIZ) offre aux participants l’opportunité pour établir et partager l’état des lieux du Climat d’Investissement pour les Énergies Renouvelables et notamment le secteur solaire.

La conférence, qui achèvera ses travaux en fin d’après-midi avec l’adoption d’une série de recommandations et projets d’actions, a connu, dès son ouverture, des échanges dynamiques autour des principales réalisations et mesures en faveur du développement du marché des énergies renouvelables, et notamment du solaire, sur l’intégration industrielle et les applicatifs solaires, ainsi que sur des opportunités et défis du développement du marché solaire marocain.

Les participants ont notamment souligné que le Maroc s’est fixé pour l’horizon 2020 des objectifs ambitieux dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, rappelant que d’ici 2030, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité devrait passer à environ 52 % de la capacité installée et l’efficacité énergétique être améliorée de 12 % d’ici 2020.

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Pour réaliser ces objectifs, le Maroc prévoit de développer l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique. Le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique ont été confiés à différentes institutions, notamment à l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), à l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et à la Société d’investissements énergétiques (SIE), ont-ils rappelé.

Ils ont relevé que le cadre juridique et institutionnel reste pourtant insuffisant, notamment en ce qui concerne les énergies renouvelables, observant que ces dernières années, le développement des énergies renouvelables et la libéralisation du marché de l’énergie ont cependant connu une évolution favorable, que la GIZ, par la voix de son représentants au Maroc, Philippe Simonis, entend continuer à soutenir.

Les perspectives de développement du secteur des énergies renouvelables au Maroc sont « très favorables » grâce notamment à un potentiel éolien estimé à 25 000 MW dont près de 6000 MW sont réalisables d’ici 2030, un potentiel solaire illustré par 3000 heures d’ensoleillement par an et 5 KWh/m2/jour d’irradiation, un potentiel hydraulique significatif pour les micro-centrales hydrauliques: plus de 200 sites exploitables, un potentiel biomasse important, des infrastructures énergétiques de transit très développées et un cadre législatif et institutionnel attractif permettant d’accélérer la réalisation des projets de développement des énergies renouvelables

Le programme marocain d’investissement dans les énergies à l’horizon 2020 est estimé à près de 19 milliards de dollars, soit près de 156 milliards de DH, qui générera quelque 50.000 emplois. Il prévoit que la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, et hydraulique) s’établira à 42% du parc à l’horizon 2020.

Cette conférence est marquée par la participation, entre autres, des représentants du Ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable, de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et de l’Association Marocaine de l’Industrie Solaire et Éolienne. D’autres acteurs du secteur tels que des banquiers, entreprises, institutionnels enrichissent les discussions qui porteront sur divers thèmes dont « l’intégration industrielle et applicatifs solaires », « opportunités et défis du développement du marché solaire marocain » et « Initiative Entreprises climat Maroc et la vision nouvelle économie climatique ».

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