Maroc-Suriname : Nécessité de développer les relations entre secteurs privés

Le ministre surinamais des Affaires étrangères, du commerce international et de la coopération internationale, Albert Ramdin, a souligné, vendredi à Casablanca, la nécessité de hisser les relations entre les secteurs privés du Maroc et du Suriname au même niveau de celles politiques et diplomatiques.

S’exprimant lors d’une réunion avec le vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mehdi Tazi, M. Ramdin, en visite de travail dans le Royaume du 10 au 12 mars, a affirmé que les deux pays disposent d’énormes opportunités économiques à saisir.

Il a, à cet égard, rappelé la signature, jeudi, d’une feuille de route qui trace les contours de la coopération entre les deux pays pour la période 2021-2024, et qui, selon lui, « inclut désormais le renforcement et l’élargissement des relations B2B ». En outre, le ministre Surinamais s’est dit réjoui de l’annonce de son pays d’établir une ambassade à Rabat « qui sera notre porte d’entrée en Afrique du Nord », ainsi qu’un consulat à Dakhla qui « nous donnera l’opportunité de bénéficier des installations portuaires de Dakhla Atlantique ainsi que celles de Paramaribo ».

De son côté, M. Tazi a indiqué que cette rencontre constitue une opportunité de renforcer les relations économiques entre les deux pays, faisant remarquer que les échanges commerciaux entre le Maroc et le Suriname se sont chiffrées à près de 9 millions de dollars en 2019, mais « restent encore faibles et peu diversifiées ».

A cet effet, il a appelé à développer davantage ces échanges et à examiner de nouveaux modes de coopération, tout en profitant des positions géographiques stratégiques des deux pays.

Et de soutenir: « Le Suriname peut, par exemple, servir de point d’entrée sur les marchés sud-américains tandis que le Maroc peut être une porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest, où nos banques, entreprises travaillant dans l’assurance, la construction, l’immobilier et le génie civil ont déjà acquis une expérience éprouvée ».

M. Tazi a aussi appelé à promouvoir le rôle des secteurs privés des deux pays, en renforçant l’échange de délégations à tous les niveaux et en encourageant et facilitant la mise en relation des communauté d’affaires, relevant, dans ce sens, que les deux parties ont convenu de la signature prochainement d’une convention entre la CGEM et son homologue du Suriname.

Lors de cette réunion, MM. Tazi et Ramdin ont passé en revue les opportunités d’affaires susceptibles de lier les secteurs privés des deux pays, en particulier dans les domaines de l’infrastructure, des mines, de la logistique et de l’agriculture.

Avec MAP

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