MAROC, TERRE BÉNIE DE DIEU

Le Maroc est incontestablement terre bénie de DIEU. Terre fertile, quels que soient les temps ou les saisons. Mais également fertile par ses hommes et ses femmes, qui ne cessent de donner le meilleur d’eux-mêmes pour un pays qui leur a légué le meilleur de lui même: une Histoire ancestrale et des générations ancestrales.
Je joins ma plume et ma voix à celles de mon ami Alaoui Kacimi Hassan, directeur de la publication « Maroc diplomatique« , excellente publication mensuelle -soit dit en passant- pour m’indigner et dénoncer le reportage calomnieux, diffusé par une chaîne française de 3ème ordre, qui s’est attaqué à l’honneur de tous les marocains, et à leurs symboles sacrés. Un reportage de caniveau, nourri de déchets de caniveau, par et pour des Hommes de caniveau. Un reportage qui vous renvoie les puanteurs nauséabondes de l’inféodation à l’argent de la corruption  et de la délectation.
Heureusement que le peuple marocain, qui n’a de leçons à recevoir de personne, a opté depuis longtemps pour des évolutions constructives, plutôt que des révolutions destructives, a choisi la voie de la sagesse plutôt que la voie de l’hystérie et de la haine aveugle.
Mais quoi de plus naturel, qu’un pays comme le Maroc, qui se démarque aujourd’hui du reste du monde de par la nature des combats qu’il mène tout azimut avec succès, au grand dam de toutes ces brebis galeuses, en quête de sensationnel, au prix de la morale, du respect des autres et de la déontologie, soit jalousé, critiqué, et fasse souvent l’objet de tentatives de déstabilisation ?
Mais la question qui taraude beaucoup d’esprit est: « que faire, quelle(s) attitude(s) adopter face aux ennemis de notre pays? »
Pour ma part, je récuse deux attitudes extrêmes. La première, celle de la violence et de la barbarie. Langage des faibles. De même, je rejette l’attitude de certains pseudo intellectuels marocains, vivant à l’étranger, avec la bienveillance et quelques avantages de leurs maîtres, se faisant souvent des défenseurs acharnés des valeurs occidentales, recommandant  « l’indifférence ». Cette « attitude » n’est ni une méthode, encore moins « une arme ». Pour ces personnes, il vaut mieux pour eux effectivement de se taire, et surtout de « s’occuper de leurs failles et de leurs défauts qui sont plus nombreux que leurs qualités »…jugement dont ils affublent allègrement et sans vergogne le Maroc.
A l’inverse, je préconise une initiative positive et plus concrète, aisée à mettre en place, peu coûteuse et qui « peut rapporter gros ».
Il s’agit de la règle de la réciprocité en droit international, en l’occurence en matière de visa, pour tous les pays faisant partie de l’espace Schengen. Pour ne pas encombrer nos représentations à l’étranger, il suffit d’installer des caisses, à chaque point d’accès au territoire marocain, qui se chargeront de délivrer un reçu, faisant foi de visa valable 30 jours,  contre une somme forfaitaire de mille dirhams (1000.dhs). Le consulat de France, enregistre, donc encaisse, chaque jour une moyenne de 500 demandes de visa, soit une recette de plus de 8,5 millions de dirhams par mois, c’est-à-dire plus de 9 millions d’euros par an! Somme vertigineuse !
Si nous faisons le calcul à l’inverse, et nous appliquons les mêmes bases de calcul, pour environ 3,5 millions de visiteurs par an venant de l’espace Schengen, (chiffres 2014), nous constatons que le manque à gagner pour le trésor marocain est de l’ordre de 3,5 milliards de dirhams.!
Sommes-nous suffisamment riches, ou bien sommes-nous une monarchie pétrolière pour cracher sur un pactole aussi consistant?
Bien évidemment, il y aura toujours des gens frileux qui vous diront que cette décision aura un impact négatif sur notre tourisme. Je peux vous prouver par un simple calcul que le gain est bien supérieur à un manque à gagner qui serait dû à un éventuel recul de quelques « touristes », qui achètent quelques nuitées à 200 dirhams, en demi-pension.! Leurs dépenses par jour n’excèdent guère le prix d’une bouteille d’eau, soit 6 dirhams.
Il est grand temps que le Maroc fasse sauter les derniers verrous de son héritage colonial et procède à son émancipation politique, et pratique la règle : « œil pour œil » et « dent pour dent ».
Il s’agit après tout de notre droit à la dignité et l’honneur.

Dr LANSARI MOHAMED
ÉCONOMISTE – CONSULTANT INTERNATIONAL.

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