Le Maroc veut devenir un « partenaire agissant » au sein de l’OCDE

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Driss Merroun, a souligné, mercredi à Taounate, que le Maroc veut devenir un « acteur agissant » au sein de l’Organisation de la coopération et du Développement Economiques (OCDE).

« Le Maroc, le premier pays au monde arabe et islamique et en Afrique à être admis en qualité d’observateur à l’OSCE, ambitionne de devenir un partenaire agissant » au sein de cette instance, a dit le ministre lors d’un atelier sur « Les liens urbain-rural » dans le cadre du dialogue Maroc-OCDE.

Il a relevé que le Royaume veut, à travers son adhésion aux mécanismes de l’OCDE, bénéficier des expériences de cet organisme international qui a placé parmi ses priorités le soutien au développement durable, la création de nouveaux postes d’emploi et la préservation de la stabilité financière des pays membres.

M. Merroun a affirmé que le Royaume ambitionne de même de bénéficier du soutien de l’OCDE pour ses programmes de réforme dans les domaines des politiques publiques.

Le ministre a fait état de la signature par le Maroc et l’organisation internationale d’un protocole d’accord portant sur la mise en oeuvre d’un programme de partenariat dans les domaines des investissements, du commerce, la gouvernance publique, l’aménagement territorial, la fiscalité, l’éducation, l’intégration sociale, l’emploi et le tourisme.

Il a, par ailleurs, relevé l’importance du choix de Taounate pour abriter les travaux de cet atelier vu les changements économiques, démographiques et environnementaux que connait cette province.

Dans le même ordre d’idées, il a fait état de dysfonctionnements structurels dans la province qui concernent un grand nombre de secteurs notamment les infrastructures, les accessibilités et la faiblesses des investissements ruraux qui se répercutent négativement sur la compétitivité du monde rural et ses structures productives et sociales, ainsi que sur les conditions de vie de la population.

En dépit de la situation de précarité et d’isolement que connaissent ces populations, le Maroc a accompli des réalisations importantes, au cours des dernières années, dans les domaines des routes rurales, l’alimentation en eau potable, l’électrification rurale, l’enseignement, la santé, l’artisanat, les énergies renouvelables, la protection de l’environnement, les services de proximité et les activités génératrices de revenus, a souligné le ministre.

M. Merroun a relevé l’importance qu’accorde le ministère de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire aux programmes de soutien au développement rural en se basant sur une approche globale et des projets intégrés puisant leur force dans la convergence et le partenariat.

Il a affirmé que le souci du renforcement de la complémentarité et de la coordination entre les zones urbaines et rurales figure parmi les priorités du ministère en matière de développement du monde rural qui tient en compte des spécificités de chaque espace.

Conclu en 2015, le programme-pays entre le Maroc et l’OCDE porte sur la métropolisation et ses enjeux en matière de politique urbaine et les liens urbain-rural, ainsi que sur le renforcement des capacités en matière de production, d’usage et de gouvernance des indicateurs territoriaux.

Il concerne aussi l’accompagnement de l’adhésion du Maroc à la recommandation de l’OCDE sur l’investissement public efficace entre les différents niveaux du gouvernement.

S’appuyant sur les meilleurs pratiques menées par les pays membres de l’OCDE, ce dialogue avec les différentes parties prenantes, notamment les départements ministériels, les collectivités locales et les acteurs économiques, ambitionne essentiellement de comprendre le cadre et les mécanismes de gouvernance, les bonnes pratiques, ainsi que les améliorations à apporter pour répondre à l’ensemble des défis, en termes, de développement rural, de croissance économique, de disparités sociales, de mobilité et d’enjeux climatiques.

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