« Marocains de l’extérieur » : un livre encyclopédique sur les MRE

Par Saad Bouzrou

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger a présenté, jeudi à Rabat, la 4-ème édition de l’ouvrage intitulé « Marocains de l’extérieur 2017 », au Conseil supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche scientifique, en présence de plusieurs personnalités et experts en immigration.

Cette nouvelle publication, correspondant à 2017 et réalisée en 2018 est le prolongement des trois précédentes éditions parues en 2003, en 2007 puis en 2013. L’objectif de cet ouvrage est de cerner les changements et les évolutions que la communauté marocaine vit partout dans le monde, et ce, pour l’accompagner et la soutenir à faire face aux difficultés vécues dans les pays d’accueil.

Dans une déclaration à MAROC DIPLOMATIQUE, Mohmed Berriane, professeur émérite à l’université Mohamed V de Rabat, a fait savoir que «le but de cet ouvrage est de faire le point et d’actualiser les connaissances sur les marocains qui vivent à l’étranger et ce dans la plupart des pays où ils sont installés, que ce soit en Europe, en Afrique, dans les pays arabes ou en Amérique. Le but est aussi de suivre leur mutation, d’essayer d’analyser leurs problèmes et leur vécu quotidien pour pouvoir les accompagner».

S’exprimant à cette occasion, le président délégué de la Fondation Hassan II pour les MRE, Omar Azziman, a indiqué que cette publication dresse une image objective et plus approfondie des Marocains résidant à l’étranger, d’un point vue notamment démographique, culturel, religieux et social.

A qui ce travail est destiné et qui pourrait en tirer profit ? La réponse à ces deux questions a été donnée par le président délégué de la Fondation Hassan II pour les MRE, Omar Azziman, qui a souligné que ce nouvel ouvrage met en avant l’évolution dynamique et la situation des Marocains à l’étranger, qui exige un suivi sans cesse renouvelé.

Parmi les thèmes abordés dans cet ouvrage : la vieillesse en émigration. «Une thématique qu’il était urgent et nécessaire de s’y intéresser, pour que la communauté internationale prenne conscience de l’impact de l’émigration sur cette génération de pionniers qui ont vieilli et qui probablement et pour une bonne partie ne sont pas rentrés au pays.», nous a déclaré Omar Samaouli, Directeur de l’observatoire gérontologique des migrations en France.

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