Meurtres d’Imlil : le chef de la cellule terroriste a des antécédents criminels en Suisse

Par Khadija Skalli

Selon la presse helvétique, le suspect suisse, chef de la cellule terroriste qui a perpétré le double meurtre à Imlil, a des antécédents criminels en Suisse. L’enquête s’internationalise. Outre les enquêteurs marocains, les espagnols, les Suisses, les Danois et les Norvégiens suivent de très près cette affaire.

 De nouvelles révélations sur l’identité de l’idéologue de la cellule terroriste qui a perpétrée le meurtre des deux touristes scandinaves à Imlil. Arrêté samedi dernier à Marrakech par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), le chef de la cellule terroriste est un Genevois radicalisé, rapporte la presse helvétique. Il a des antécédents criminels. Le Suisse a un casier judiciaire dans le canton de Genève pour divers larcins, commis entre 2007 et 2013.

Il a été condamné pour infraction à la loi sur les stupéfiants, vol, cambriolage, dommages à la propriété, agression et violence conjugale.

Après la délinquance criminelle, il embrasse l’extrémisme. Suspecté par la police genevoise de s’être radicalisé, l’homme quitte la Suisse pour s’installer au Maroc en 2015. C’est ce qu’a affirmé, lundi 31 décembre 2018 au média suisse « Keystone-ATS », Anne-Florence Débois, porte-parole de Fedpol (Office fédéral de la police).

→Lire aussi: Meurtres d’Imlil : 15 suspects devant le juge d’instruction chargé des affaires du terrorisme

L’enquête menée par le BCIJ se poursuit pour éclaircir le meurtre des deux scandinaves et surtout le rôle qu’a joué ce ressortissant espano-suisse dans cette affaire criminelle. Pour rappel, le BCIJ a révélé que cet individu est « imprégné de l’idéologie extrémiste » et « soupçonné d’avoir appris à certaines personnes interpellées dans cette affaire les outils de communication issus des nouvelles technologies et de les avoir entraînées au tir ».

L’enquête révèle aussi son « adhésion à des opérations de recrutement et d’embrigadement de citoyens marocains et subsahariens pour exécuter des plans terroristes au Maroc ».

Depuis la découverte macabre, 19 suspects soupçonnés de liens avec le double meurtre terroriste à Marrakech ont été arrêtés.

L’enquête s’internationalise. Outre les enquêteurs marocains, il y a les  espagnols, les suisses, les danois et les norvégiens qui suivent les péripéties de cette affaire.

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