Le ministère de l’Éducation nationale condamne les allégations et accusations infondées portées contre certains responsables

Le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle a condamné, jeudi, les allégations et accusations colportées contre des responsables du ministère, sans fondements ni preuves, suite à des informations circulant sur les réseaux sociaux et certains médias au sujet de déclarations de l’ancien délégué régional de l’enseignement à Kénitra portant des accusations de malversations contre des responsables au sein du ministère.

Dans une mise au point, le ministère affirme que la fin de mission de l’intéressé à la tête de la Direction régionale de l’enseignement à Kénitra a été décidée suite à des données précises et justifiées dans un total respect des règles et procédures en vigueur, ajoutant que la possibilité de contester une décision administrative est offerte à l’ensemble des fonctionnaires sous condition d’entreprendre les démarches selon les procédures et dans les délais impartis.

Le ministère se réserve le droit de poursuivre l’intéressé en justice et de prendre l’ensemble des mesures administratives à son encontre, ajoute la même source.

Les projets du programme d’urgence ont fait l’objet, au niveau de l’ensemble des académies régionales de l’éducation et de la formation, d’audits internes de la part des inspections générales du ministère et d’audits externes menés par l’Inspection générale des Finances et la Cour des comptes, a rappelé le communiqué.

Le ministère n’a jamais hésité et n’hésitera aucunement à ouvrir une enquête en cas de dysfonctionnements de gestion et de prendre, le cas échéant, les mesures administratives disciplinaires à l’encontre du fonctionnaire ou des fonctionnaires dont la responsabilité est avérée et transférer le dossier vers la Cour des comptes ou le ministère de la Justice et des Libertés, quelle que soit la qualité de l’intéressé ou des intéressés, précise le communiqué.

« Chaque citoyen en possession de preuves irréfutables condamnant un fonctionnaire ou responsable au sein du ministère se doit de les présenter au ministère ou aux autorités compétentes et si le fonctionnaire ou responsable est condamné de manière effective, le ministère prendra à son encontre les mesures administratives en vigueur », relève le ministère dans cette mise au point.

Tout en présentant ces éclaircissements, le ministère réitère son engagement à appliquer le principe de reddition des comptes et ne ménagera aucun effort dans la préservation de ses cadres et responsables de toute calomnie ou atteinte à leur honneur et n’acceptera pas que ses responsables et cadres aux niveaux central, régional, provincial ou local soient accusés à tort afin de les empêcher de mener à bien les missions dont ils sont investis, relève le communiqué.

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